En plus de mettre sa santé à risques au quotidien en poursuivant son internat de médecine dans un hôpital parisien, Marine Lorphelin a été contrainte de vivre l'épidémie de coronavirus en solitaire. En effet, l'ancienne Miss France se retrouve actuellement loin de ses proches, lesquels sont restés à Mâcon, en Saône-et-Loire.
Ce vendredi 15 mai 2020, elle a toutefois eu l'opportunité de partager un bon moment avec son père Philippe alors qu'ils étaient invités à se confier sur la situation actuelle dans Ça commence aujourd'hui (France 2). En visioconférence avec le duo, Faustine Bollaert s'est rapidement intéressée au point du vue de Philippe Lorphelin, lui qui a vu sa fille partir sur le front sans hésiter. Sans surprise, l'homme a vécu cette période avec beaucoup de difficultés, rongé par l'inquiétude. "Il y a eu cet effet au début avec les informations, c'était assez oppressant. On n'était pas à l'aise, on se demandait dans quoi se trouvait Marine", reconnaît-il. Et d'ajouter : "Notre grande peur, c'était de ne pas la revoir. J'ai eu très peur, mais c'est mon tempérament, c'est comme ça".
Ma famille me manque beaucoup
"Très anxieux", Philippe explique avoir toutefois su trouver un moyen de s'apaiser en se rappelant qu'il pouvait faire confiance à Marine Lorphelin, elle qui est "adulte, prudente, qui sait ce qu'elle fait, qui adore son métier". Mais, ce qui lui a surtout permis de dormir sur ses deux oreilles, ce sont "les spécialistes qui entourent Marine" et qui lui donnaient "des informations malgré tout assez rassurantes". Reste que la distance dans des moments comme ceux-ci se révèlent très éprouvants. "Au lieu d'êtres confinés, on aurait aimé la rejoindre, l'aider, la soutenir, lui montrer qu'on était là. On l'a montré d'une autre façon", relativise-t-il.
Et pour sa fille de confirmer : "Ils l'ont beaucoup fait à distance, on s'est appelé énormément. De temps en temps j'avais des petits coups de mou et j'avais besoin d'entendre ma famille. On revient à l'essentiel pendant ce confinement. Il me tarde vraiment de rentrer à la maison, de voir mes parents, mon frère et ma soeur, ils me manquent beaucoup c'est sûr." Heureusement, père et fille devraient bientôt pouvoir se retrouver car, comme l'a indiqué Philippe, il débarquera à Paris très prochainement !