Depuis le début de la propagation du coronavirus en France, Marine Lorphelin est en première ligne. Celle qui a été élue Miss France 2013 est interne en médecine afin de devenir médecin généraliste. Elle est donc souvent appelée pour travailler à l'hôpital pour soigner des patients atteints du Covid-19. Mais la situation commence à devenir alarmante comme elle a tenu à le faire savoir en story Instagram, jeudi 19 mars 2020.
Les masques commencent à manquer dans les hôpitaux, notamment parce que certaines personnes en ont acheté en masse ou les ont même volés. Marine Lorphelin a donc fait part de sa colère sur le réseau social : "Les stocks de masques s'épuisent à l'hôpital... On est rationnés et on ne sait pas si on en aura demain... C'est la panique pour tous les professionnels de santé qui sont en contact direct avec les malades et qui ne seront donc pas protégés !", a écrit la jeune femme de 27 ans dans un premier temps.
Marine Lorphelin s'en est ensuite prise aux personnes qui sortent avec des masques normalement destinés au personnel médical : "Et vous savez quoi ? Je croise des gens dans la rue avec des masques FFP2 !!! C'est affligeant de bêtise et d'égoïsme." Face à l'urgence de la situation, l'ancienne reine de beauté a aussi partagé un appel aux dons de l'hôpital de Mâcon de l'équipement nécessaire pour gérer cette crise sanitaire. L'établissement demande du gel hydroalcoolique, des masques (même périmés), des surblouses et des tabliers de protection imperméables.
Depuis le début de cette crise, Marine Lorphelin partage son nouveau quotidien encore plus difficile à l'hôpital. Le 16 mars dernier, alors qu'elle fêtait ses 27 ans, elle était de garde. "Je voulais juste vous dire que ça va. Le moral n'est pas forcément au beau fixe, parce que tout part un peu en cacahuète. Le travail, c'est un peu tendu, les congés, c'est mort. Personnellement aussi, c'est un peu compliqué, je ne peux pas voir mon compagnon. C'est un peu dur, je n'ai pas trop envie d'en parler. Mais vos messages m'ont fait un peu de bien aujourd'hui. Pour l'instant, il n'y a pas grand-monde aux urgences, ça veut dire que les gens respectent les consignes de sécurité de ne pas venir aux urgences au moindre symptôme, mais d'appeler le généraliste ou de passer par le Samu s'il y a des signes inquiétants, notamment de gravité respiratoire", avait-elle confié. Admiratif, son fiancé Christophe n'avait pas caché sa fierté devant son engagement.