Lundi 22 mars, les téléspectateurs de M6 ont suivi la suite des aventures de Laure (31 ans), chef d'entreprise dans le design, et Matthieu (33 ans), chef d'équipe cordiste. Les deux candidats de Mariés au premier regard 2021 étaient compatibles à 79%. S'il était zen avant le mariage, le participant a complètement perdu ses moyens une fois à la mairie. Un moment sur lequel il est revenu auprès de Purepeople.
Comment imaginiez-vous votre future femme ?
Avec un grain de folie, spontanée, surprenante, avec beaucoup d'humour et le plus important, qui était empathique, avec le coeur sur la main.
Vous lui avez envoyé un petit mot qui pouvait avoir un double sens. Craigniez-vous sa réaction ?
Je craignais un peu sa réaction mais je me dis que dans cette expérience, on ne peut pas tricher. Il faut être honnête dès le début donc je suis resté moi-même. Il ne valait mieux pas cacher qui j'étais vraiment. J'ai mis ce qui me passait par la tête et ce qui me faisait rire.
Votre maman n'a pas bien pris l'annonce de votre mariage. Auriez vous pu vraiment tout stopper si elle n'avait pas accepter votre union ?
Oui j'aurais pu. ll était hors de question que je me marie sans mes parents parce qu'on a un lien très fort avec ma famille.
A la mairie, vous perdez totalement vos moyens. Que s'est-il passé ?
Je me reçois un mur sur la tête, une maison même. Je suis en train de réaliser ce que je suis en train de faire et je vois tout ce que ça engendre. Je me dis : "Mais qu'est-ce que je fais là ?" Si on m'avait dit de partir en courant, je serais parti en courant. Je me posais des questions. La première était : "Qu'est-ce que je fais ici, dans cette aventure ?" J'avais peur de faire une bêtise.
Qu'est-ce qui vous a finalement donné la force d'avancer ?
La même chose qui m'a fait continuer cette aventure quand ma soeur m'a inscrit. Je ne voulais pas avoir de regrets. Mais c'est vrai que ça fait vraiment bizarre comme sensation. Je n'avais pas vraiment réalisé dans quoi je m'embarquais avant le jour J. Je prenais vraiment ça à la rigolade. J'aurais dû essayer de voir les enjeux qu'il y avait.
Vous ne vous présentez pas à votre belle-famille comme vous le fait remarquer votre maman. Comment vous sentez-vous à ce moment-là ?
Je me sens comme un petit enfant qui va à l'école avec sa maman et elle lui demande de bien se tenir et d'être naturel. Je ne sais pas pourquoi j'ai eu ce blocage, pourquoi je n'ai pas su être moi-même. Je dois reconnaître que c'est très dur pour moi de regarder les images. Ca ne me correspond tellement pas d'être timide et pas bien.
Qu'avez-vous pensé de Laure au premier regard ?
Je l'ai trouvée splendide. J'avais l'impression de la regarder mais, quand je vois les images, c'est vrai que je fais froid, je fuis un peu son regard et je suis gêné. J'avais peur de ne pas lui plaire, peur de son jugement et de celui de sa famille. C'est peut-être pour ça que je n'ai pas été aussi jovial. Je voulais qu'on me prenne un peu au sérieux et plaire à tout prix. J'aurais dû rester moi-même. Mais avec le stress ce n'est pas évident, on ne s'imagine pas tout ce qu'il se passe à ce moment-là dans notre tête. Ce n'est pas évident à gérer.
Qu'auriez-vous voulu dire à Laure ?
C'est atroce parce que j'avais l'impression d'être spectateur. J'avais envie d'être moi-même, de lui dire un petit truc marrant, un petit truc pour la détendre. Mais au final, j'étais complètement bloqué. C'est comme si je n'étais pas dans mon corps. Je la regardais et je me disais : "Mais quel crétin ! Tu ne peux pas lui parler sans déconner."
Aviez-vous conscience que cela pouvait vous porter préjudice à ce moment-là ?
J'en avais plus ou moins conscience. Je me disais qu'il fallait que j'essaie de dire quelque chose ou au moins de lui faire un petit sourire. Mais il n'y avait rien à faire.
Avant la fin de l'émission, on peut voir que vous souhaitez dire quelque chose à Laure avant qu'elle donne sa réponse. Quel a été le déclic ?
J'ai regardé l'heure et j'ai vu qu'il fallait absolument que je mette un ticket pour le parcmètre sinon j'allais me prendre une amende (rires). Non, j'ai juste commencé à avoir une petite prise de conscience. Il fallait que je me mette un petit coup de pied aux fesses et que j'aille de l'avant sinon j'aurais fait tout ça pour rien.
La présence des caméras n'a pas été trop difficile à gérer ?
Ca a été finalement, j'ai fait abstraction des caméras. Je parlais essentiellement à ma journaliste qui était là. Je ne me posais pas de questions sur ce qu'ils étaient en train de filmer ou je ne me suis pas dit 'je ne devrais peut-être pas dire ou faire ça'. J'étais en toute décontraction et moi-même.
Contenu exclusif ne pouvant être repris sans la mention de Purepeople.com.