Petite erreur technique en Centre-Val-de-Loire. Le samedi 5 octobre 2019, Sylvie Tellier se joignait avec joie au comité Miss France pour élire celle qui s'envolera pour concourir, à Marseille, au mois de décembre. Mais le tonnerre n'a pas résonné dans le ciel ce soir-là : c'est au sein du MACH 36 de Déols, dans l'Indre, que la foudre est tombée à plusieurs reprises. Car si Jade Simon-Abadie, la reine de beauté régionale élue, s'apprêtait à entendre les applaudissements retentir pour elle, le journal La Nouvelle République déplore un léger couac au moment de l'annonce de ses deux dauphines, quelques instants auparavant.
"Quelques officiels se regardent interloqués, raconte le quotidien. Un doute plane." Et effectivement, Margaux Mercier, qui a obtenu la troisième place était assise sur le côté... avec les treize autres jeunes femmes déjà éliminées. Sous les huées, l'huissier de justice aurait reconnu une "erreur d'interprétation" dans les résultats qu'il a lui-même comptabilisés, quand Sylvie Tellier a justifié l'erreur en évoquant "un problème de recopie des numéros". Résultat des courses : la deuxième dauphine a bien récupéré sa place, alors qu'on lui expliquait plus tôt qu'elle avait échoué. Quant à Jade Simon-Abadie, Miss Centre-Val-de-Loire 2020, elle a reçu son écharpe et sa couronne des mains de Vaimalama Chaves dans un silence de mort.
Dommage. Le MACH 36, qui se décrit comme étant "mieux qu'un zénith", assure bénéficier d'une jolie "acoustique qui assure une belle qualité de son". Mais Jade Simon-Abadie n'en est pas à sa première polémique. Peu de gens la visualisait gagnante dans la région du Centre-Val-de-Loire puisqu'en 2018, elle obtenait la place de deuxième dauphine en Ile-de-France. "Je suis fille de pompier. Et je veux transmettre la valeur de l'altruisme" explique-t-elle dans les colonnes de La Nouvelle République. Si elle gagne, il faudra s'attendre à une année de règne tout feu tout flamme...