A prendre ou à laisser, tous les jours à 18h00 sur D8.© D8
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Les jeux télé offrent à TF1, France 2, France 3 ou encore D8 des audiences parmi les meilleures de leurs grilles... Pourtant, le schéma économique de l'émission type pousse-t-elle, au nom de la pérennité des formats, la production à bidouiller les jeux ? VSD a enquêté... Révélations.
Un ordinateur pas tout à fait innocent dans À prendre ou à laisser ?
Chaque soir, Julien Courbet prend les commandes de À prendre ou à laisser. Un ordinateur choisi "au hasard", nous assure-t-on, un candidat parmi ceux présents en plateau qui aura le privilège d'ouvrir sa boîte contenant de 1 centime à 100 000 euros.
Par la force des choses, le budget quotidien d'une émission ne permet par à une chaîne comme D8 de signer quotidiennement un chèque de 25 000, 50 000, voire 100 000 euros. De fait, l'ordinateur n'est pas totalement impartial et répondrait, selon toute logique, uniquement aux ordres de la production, qui connaît le contenu des boîtes. Ceci permettrait de faire gagner de faibles sommes assez régulièrement de façon à assurer l'équilibre financier et d'offrir ponctuellement les sommes qui donnent leur prestige à l'émission. "Car si le producteur dépasse le budget, il en est de sa poche", nous apprend VSD.
Ainsi, si le budget moyen des dotations est, par exemple, de 10 000 euros par émission, il faudra une quinzaine d'émissions avec un gain très en-deçà de cette moyenne pour pouvoir, par la suite, faire tomber la boîte à 100 000 euros...
Des candidats "moyens" dans les jeux de culture générale
Pour garantir à TF1 de ne pas dépasser ce fameux budget moyen de dotations, les castings sont réalisés avec minutie. Pas besoin d'être bon, il suffit d'être moyen. "Les trop bons, qu'ils aillent faire Questions pour un champion", assure avoir entendu dans les couloirs des castings de Money Drop le journaliste de VSD.
"Pendant les castings, les candidats sont profilés, entendez qu'on sait à peu près tout d'eux, leurs points forts, leurs points faibles, les événements capables de faire monter leur stress, etc. Bref, il n'y a plus qu'à (...) choisir les bonnes questions, les mettre dans l'ordre de la partie et laisser faire", poursuit l'hebdomadaire d'information, qui assure qu'avec ces nombreuses informations récoltées sur les castings du jeu de Laurence Boccolini, la production a tout le loisir de faire gagner un candidat ou d'en faire perdre un autre.
Continuerez-vous à regarder vos jeux préférés de la même façon ?
Joachim Ohnona
Un ordinateur pas tout à fait innocent dans À prendre ou à laisser ?
Chaque soir, Julien Courbet prend les commandes de À prendre ou à laisser. Un ordinateur choisi "au hasard", nous assure-t-on, un candidat parmi ceux présents en plateau qui aura le privilège d'ouvrir sa boîte contenant de 1 centime à 100 000 euros.
Par la force des choses, le budget quotidien d'une émission ne permet par à une chaîne comme D8 de signer quotidiennement un chèque de 25 000, 50 000, voire 100 000 euros. De fait, l'ordinateur n'est pas totalement impartial et répondrait, selon toute logique, uniquement aux ordres de la production, qui connaît le contenu des boîtes. Ceci permettrait de faire gagner de faibles sommes assez régulièrement de façon à assurer l'équilibre financier et d'offrir ponctuellement les sommes qui donnent leur prestige à l'émission. "Car si le producteur dépasse le budget, il en est de sa poche", nous apprend VSD.
Ainsi, si le budget moyen des dotations est, par exemple, de 10 000 euros par émission, il faudra une quinzaine d'émissions avec un gain très en-deçà de cette moyenne pour pouvoir, par la suite, faire tomber la boîte à 100 000 euros...
Des candidats "moyens" dans les jeux de culture générale
Pour garantir à TF1 de ne pas dépasser ce fameux budget moyen de dotations, les castings sont réalisés avec minutie. Pas besoin d'être bon, il suffit d'être moyen. "Les trop bons, qu'ils aillent faire Questions pour un champion", assure avoir entendu dans les couloirs des castings de Money Drop le journaliste de VSD.
"Pendant les castings, les candidats sont profilés, entendez qu'on sait à peu près tout d'eux, leurs points forts, leurs points faibles, les événements capables de faire monter leur stress, etc. Bref, il n'y a plus qu'à (...) choisir les bonnes questions, les mettre dans l'ordre de la partie et laisser faire", poursuit l'hebdomadaire d'information, qui assure qu'avec ces nombreuses informations récoltées sur les castings du jeu de Laurence Boccolini, la production a tout le loisir de faire gagner un candidat ou d'en faire perdre un autre.
Continuerez-vous à regarder vos jeux préférés de la même façon ?
Joachim Ohnona