Le 4 septembre dernier, Nagui a lancé la compétition annuelle de N'oubliez pas les paroles avec les Masters du jeu de France 2. Et comme toujours, ce sont les meilleurs candidats qui ont été appelés à retenter leur chance. Parmi les 32 chanteurs en herbe sur la ligne de départ figure notamment Renaud, cinquième plus grand maestro et vainqueur des Masters l'an dernier. Ce qui lui avait permis de remporter la coquette somme de 76 000 euros. Auparavant, lors de sa première participation à N'oubliez pas les paroles en 2019, Renaud se mettait déjà en poche 391 000 euros en 55 émissions. Et pour certains téléspectateurs, il a donc gagné assez d'argent !
En effet, des critiques ont été émises visant le concept des Masters qui permet aux différents gagnants du programme de décrocher à nouveau des gains. Renaud a bien eu vent de ces dénonciations et a décidé d'y répondre auprès de Télé-Loisirs. "C'est vrai, ça peut se comprendre, mais ils ne se rendent pas compte du travail fourni", a-t-il défendu. Et d'assurer en rappelant également jouer pour des associations : "Ce que je peux leur dire c'est que quoi qu'il arrive quand on vient pour le Tournoi ou la Ligue des maestros, on vient caritativement et on est aussi motivés que pour les masters."
On met notre culture au service des autres
L'instituteur belge donne donc toujours le meilleur de lui-même, qu'il gagne de l'argent pour lui ou non. "Pour ma part, je révise tout le temps parce que j'estime que les sous gagnés pour les associations sont tout aussi importants et ça me procure autant d'émotions que de gagner pour moi-même : on met notre culture au service des autres. Cela nous permet de rendre ce qu'on gagne d'un côté."
Renaud précise même ne pas chercher à tout prix la gagne. "J'ai déjà eu la chance de gagner une fois, si j'ai la chance de gagner une deuxième fois, je ne vais pas cracher sur l'occasion. Si c'est quelqu'un d'autre, je serai tout aussi content car il faut que tout le monde ait la chance de connaître la joie du vainqueur", a-t-il confié à nos confrères avec fair-play.