

Nicolas Anelka va encore une fois être la cible de la vindicte populaire, qui a souvent l'occasion de critiquer le footeux. En cause, cette fois ? Sa non-signature pour le club brésilien de l'Atlético Mineiro...
Mise au point
Et le natif de Trappes avait prévu le coup. Deux jours après l'annonce par le président du club de la signature du joueur, Nicolas Anelka enregistrait une vidéo publiée aujourd'hui sur son compte Facebook. Après avoir prouvé que la date était bien celle du 8 avril, le tricolore avertit les médias : "Je vous connais par coeur, la presse, vous allez essayer de me faire passer pour le mauvais à la fin de cette histoire." Il revient alors sur sa soi-disant signature avec le club brésilien : "Une histoire fantastique qui m'arrive. En tous les cas, moi, je ne suis pas au courant..." Oui, il a bien reçu la proposition d'un agent, non, il n'a jamais été en contact avec les dirigeants du club, et non, il n'a jamais accepté cette proposition. "Une histoire extraordinaire" qu'il n'avait jamais vue en vingt ans de carrière...
Anelka do Brasil
Le président de l'Atlético Mineiro qui compte dans ses rangs Ronaldinho, l'ancien partenaire du Français au PSG, annonçait il y a une dizaine de jours la signature de Nicolas Anelka. Une destination peu surprenante pour celui-ci, globe-trotter du football tricolore qui compte onze clubs à son actif dont un passage en Chine.
Libre de tout contrat après son départ de West Bromwich Albion et la fameuse affaire de la quenelle dont il s'est expliqué récemment et longuement dans les pages de Métro, Nicolas Anelka était donc attendu au Brésil. Mais le joueur ne s'est jamais présenté, dribblant les médias pour finalement atterrir ce lundi 14 avril au Koweït... "Je suis en visite religieuse au Koweït et je ne vais pas parler football", avait-il indiqué aux journalistes présents à l'aéroport.
Transfert fantôme
Du côté du club de Belo Horizonte, les maillots floqués à son nom étaient déjà prêts, mais devant ses atermoiements supposés, le club a finalement renoncé à engager l'enfant terrible du football français. "La grandeur de l'Atletico Mineiro est bien supérieure à celle d'Anelka", qui "a fait preuve d'un comportement non professionnel", a déclaré le directeur technique du club, Eduardo Maluf.
Sauf que. Nicolas Anelka, 35 ans, a assuré n'avoir jamais signé pour le club brésilien, comme il le confirme dans sa vidéo. "Je n'ai signé pour personne, je suis en vacances", a-t-il ajouté mardi soir, peu de temps après la déclaration de l'Atlético Mineiro, depuis Koweït City où il a été invité par le ministère des Affaires religieuses à participer à la quatrième session d'une rencontre avec de jeunes musulmans.
Depuis l'annonce de sa prétendue signature dans la nuit du 5 au 6 avril, Arnaud Ramsay, journaliste proche du joueur qui avait recueilli ses confessions touchantes sur sa volonté de passer plus de temps en famille, n'avait eu de cesse de mettre en doute la venue de Nicolas Anelka au Brésil. "D'après ce que j'ai compris, il a eu une proposition de Mineiro et Ronaldinho a appuyé pour sa venue. Mais en aucun cas il ne l'a, lui Nicolas, signée. Et à mon sens, il ne jouera pas cette saison", confiait-il à l'AFP samedi 12 avril.
Et comme il le confirme dans son monologue face caméra, les prochains mois seront consacrés à sa famille et à ses enfants. Très loin du Brésil, donc.