Nicolas Bedos, 31 ans, publiera chez Robert Laffont le 3 novembre prochain son Journal d'un mythomane, compilation augmentée de ses chroniques écrites et défendues dans l'émission Semaine critique de Franz Olivier Giesbert sur France 2.
A cette occasion, le magazine Glamour est allé à la rencontre de ce prodige de la plume, fils de Guy Bedos, dont le quotidien est empli de projets. Réalisation d'un film, écriture d'une pièce de théâtre et d'un roman - entre autres -, l'artiste n'a pas une minute à lui, et c'est tant mieux !
Celui qui rédige également une chronique hebdomadaire dans Marianne, et a la réputation d'être un grand fêtard, a confié s'être calmé au vu de la montagne de travail sous laquelle il croule (parce qu'il le veut bien) : "Difficile avec tout ça de me démonter touts les soirs. L'ambition me protège de la décadence. Il y en a qui boivent pour écrire. Moi, j'écris pour ne pas boire."
La révélation de la saison cathodique 2010-2011, comédien dans L'Amour dure trois ans, de Frédéric Beigbeder, et dans deux autres films avec Romain Duris et Agnès Jaoui, a détaillé qu'il conviait souvent ses amis chez lui. Un endroit qu'ils affectionnent, contrairement à lui : "Ma chambre, où j'écris et je travaille toute la journée, est minuscule. En réalité, j'utilise 2% de mon appartement. Le reste, c'est de la frime, c'est grotesque. Je crois que je vais déménager."
Avec la franchise que nous lui connaissons, il a dévoilé une anecdote croustillante : comment Jean-François Copé, pourtant très froid sur le plateau de Semaine critique face à lui, avait en fait tenu à le féliciter en coulisses : "Il est venu pour me dire qu'il me trouvait très drôle, mais qu'il ne pouvait pas rire par égard pour le président. Le comble de la lâcheté."
Celui qui se dit extrêmement épanoui aujourd'hui, ayant la possibilité de s'exprimer comme il le souhaite, a révélé la technique choc qu'il fallait utiliser pour le draguer. "Il suffit de tomber sur moi. Et quitte à décevoir tous ces types qui pensent que les filles sont intéressées, j'ai toujours vécu avec des femmes qui gagnaient plus que moi. Je dirais même que j'attire moins de filles aujourd'hui."
C'est lui qui le dit...
Laureline Reygner