Je paye la note, aux éditions Pygmalion. Par Pascal Brunner.
La suite après la publicité
Nous sommes dans les années 90, Pascal Brunner fait quotidiennement les belles heures de France 3 avec le jeu Fa Si La Chanter. Flanqué de trois choristes au déhanché désastreux, il séduit tous les soirs, plus de 5 millions de téléspectateurs, face aux deux mammouths de l'audience que sont les JT de TF1 et France 2.
Quelques mois après avoir découvert que l'animateur-imitateur était aujourd'hui ruiné, allocataire du Revenu de solidarité active (RSA) et qu'il combattait un cancer de la gorge ravageur, Pascal Brunner publiera le 31 octobre son autobiographie, Je paye la note, aux éditions Pygmalion.
Le magazine Closer, dans son édition en kiosques le samedi 27 octobre, est le premier à donner des nouvelles de l'ex-poule aux oeufs d'or de France 3, révélant quelques uns des passages du livre.
Le 17 mai 2011, Pascal Brunner prend connaissance de la maladie dévastatrice dont il est victime. Le lendemain, huit heures d'opération sont nécessaires pour lui sauver la vie, avec notamment une greffe de palais. "Je me suis réveillé avec une trachéotomie et sans pouvoir émettre un son", se souvient-il, un an et demi après cette épreuve marquante. Il s'en sort avec une belle cicatrice qui divise son cou, s'étalant de l'oreille à la gorge.
Alors en pleine convalescence, il traverse une nouvelle période difficile avec le départ de sa compagne, Catherine. L'amour n'était, selon Pascal, pas suffisamment fort pour résister à cette épreuve. C'est finalement Valérie, la mère de sa fille Marine (21 ans), de qui il s'était séparé en 2009, qui vole à son secours et lui offre l'amour et le soutien dont il a tant besoin. Son épouse de l'époque avait fini par le quitter, ne supportant plus sa forte dépendance à l'alcool.
Difficile de dissocier totalement son cancer de sa surconsommation de whisky et de son addiction à la cigarette, et Pascal en est conscient : "Je fumais deux paquets par jour. Quant à l'alcool, je carburais à une bouteille de whisky par jour. Au minimum. Je m'amusais et je pensais passer entre les mailles du filet", écrit-il.
Pour préserver ses proches, et plus particulièrement sa mère qui ne doit surtout pas le voir diminué, Pascal Brunner se bat seul, épaulé par son ex-épouse. Les pénibles séances de rééducation s'enchaînent pour réapprendre à parler. Une fois ce premier combat achevé, un nouveau se présente à lui : celui pour la survie financière. Sans carte bleue, ni adresse postale, ni portable... Il a tout flambé et se retrouve sur la paille. C'est son ami Gilbert Montagné qui lui vient en aide sans hésiter le moindre instant : le chanteur fait des pieds et des mains pour trouver un appartement à Pascal, qui sort finalement la tête de l'eau, habitant désormais dans un logement "thérapeutique" à Nice, et touchant l'allocation "adulte handicapé".
Un nouvel avenir s'offre à lui désormais : il planche sur un nouveau spectacle qu'il a écrit. Remonter sur scène : voilà quelle serait sa vraie revanche sur la vie !
Découvrez l'histoire bouleversante de Pascal Brunner dans le dernier numéro du magazine Closer, actuellement en kiosques, et dès le mercredi 31 octobre en librairies, avec le livre Je paye la note, aux éditions Pygmalion.
Joachim Ohnona
Quelques mois après avoir découvert que l'animateur-imitateur était aujourd'hui ruiné, allocataire du Revenu de solidarité active (RSA) et qu'il combattait un cancer de la gorge ravageur, Pascal Brunner publiera le 31 octobre son autobiographie, Je paye la note, aux éditions Pygmalion.
Le magazine Closer, dans son édition en kiosques le samedi 27 octobre, est le premier à donner des nouvelles de l'ex-poule aux oeufs d'or de France 3, révélant quelques uns des passages du livre.
Le 17 mai 2011, Pascal Brunner prend connaissance de la maladie dévastatrice dont il est victime. Le lendemain, huit heures d'opération sont nécessaires pour lui sauver la vie, avec notamment une greffe de palais. "Je me suis réveillé avec une trachéotomie et sans pouvoir émettre un son", se souvient-il, un an et demi après cette épreuve marquante. Il s'en sort avec une belle cicatrice qui divise son cou, s'étalant de l'oreille à la gorge.
Alors en pleine convalescence, il traverse une nouvelle période difficile avec le départ de sa compagne, Catherine. L'amour n'était, selon Pascal, pas suffisamment fort pour résister à cette épreuve. C'est finalement Valérie, la mère de sa fille Marine (21 ans), de qui il s'était séparé en 2009, qui vole à son secours et lui offre l'amour et le soutien dont il a tant besoin. Son épouse de l'époque avait fini par le quitter, ne supportant plus sa forte dépendance à l'alcool.
Difficile de dissocier totalement son cancer de sa surconsommation de whisky et de son addiction à la cigarette, et Pascal en est conscient : "Je fumais deux paquets par jour. Quant à l'alcool, je carburais à une bouteille de whisky par jour. Au minimum. Je m'amusais et je pensais passer entre les mailles du filet", écrit-il.
Pour préserver ses proches, et plus particulièrement sa mère qui ne doit surtout pas le voir diminué, Pascal Brunner se bat seul, épaulé par son ex-épouse. Les pénibles séances de rééducation s'enchaînent pour réapprendre à parler. Une fois ce premier combat achevé, un nouveau se présente à lui : celui pour la survie financière. Sans carte bleue, ni adresse postale, ni portable... Il a tout flambé et se retrouve sur la paille. C'est son ami Gilbert Montagné qui lui vient en aide sans hésiter le moindre instant : le chanteur fait des pieds et des mains pour trouver un appartement à Pascal, qui sort finalement la tête de l'eau, habitant désormais dans un logement "thérapeutique" à Nice, et touchant l'allocation "adulte handicapé".
Un nouvel avenir s'offre à lui désormais : il planche sur un nouveau spectacle qu'il a écrit. Remonter sur scène : voilà quelle serait sa vraie revanche sur la vie !
Découvrez l'histoire bouleversante de Pascal Brunner dans le dernier numéro du magazine Closer, actuellement en kiosques, et dès le mercredi 31 octobre en librairies, avec le livre Je paye la note, aux éditions Pygmalion.
Joachim Ohnona