

C'est une journée dont il aurait sans doute aimé se passer. Patrick Poivre d'Arvor a été placé en garde à vue ce mercredi 25 novembre, selon une information du site internet du magazine Closer.
Nos confrères révèlent que PPDA a été entendu par la sous-direction des affaires économiques et financières du 36 quai des Orfèvres dans une enquête concernant Aristophil.
Quelle lien entre le journaliste-écrivain et cette société qui proposait à ses clients d'investir dans des lettres et des manuscrits historiques, en guise de placement financiers ? Comme l'écrivait L'Express dans un article du 11 mars, le patron d'Aristophil, Gérard Lheritier, surnommé le "Madoff des lettres" et mis en examen pour "escroquerie en bande organisée" par la juge Charlotte Bilger, pouvait toujours compter sur PPDA, "inamovible parrain" de sa société, "toujours prêt à monter sur une estrade pour vanter [ses] mérites".
La brigade financière a, toujours selon Closer, interrogé Patrick Poivre d'Avor sur un prêt de 400 000 euros que lui aurait accordé la société. Un prêt jamais remboursé et qui aurait disparu dans les comptes. C'est au passage la somme à laquelle PPDA a été condamné par la justice de verser à TF1 pour ne pas avoir respecté sa clause de "non-critique" après son départ de la chaîne.
Ces placements ont séduit près de 18 000 personnes. Ajourd'hui, 1 800 s'estiment flouées et réclament justice. Patrick Poivre d'Arvor n'a pas été renvoyé devant un juge et a été libéré en fin de journée.