Fabrice Luchini présente le film Potiche à Venise en septembre 2010© Abaca
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Fabrice Luchini est un érudit autodidacte dont la pensée s'envole vers divers sujets pour des conversations interminables et réjouissantes. Frédéric Beigbeder l'a interviewé pour le magazine GQ : il en résulte un échange plein de digressions, de réflexions sur la vie, le monde, les autres, la politique, qui n'a pour fil conducteur que la littérature.
Fabrice Luchini déclamant le texte de Philippe Muray au théâtre de l'Atelier et jouant dans le nouveau film de François Ozon, Potiche, voilà deux bonnes excuses pour s'offrir un entretien avec le comédien. Beigbeder l'écrivain et chroniqueur ne s'en prive pas, nous offrant alors un bel échange. Luchini va être fameux en président de la 150e vente des vins des Hospices de Beaune, organisée le dimanche 21 novembre !
Avec son phrasé, on se demande pourquoi Luchini n'a jamais écrit un livre. Il serait en train d'écrire une préface sur Laurent Terzieff, son grand ami décédé le 2 juillet : "C'est la femme de Besancenot, éditrice de son métier, qui me l'a demandé.... Rien n'a été signé pour le moment.... Elle m'a demandé de me mettre au boulot, là, cet été." La femme en question est Stéphanie Chevrier, que Frédéric Beigbeider qualifie de "canon" et de "bombe atomique" qui a de "très beaux yeux". "C'est pas n'importe qui", ajoute Luchini. "C'est une vraie femme", renchérit l'écrivain. Pour finir, l'acteur reprend les mots d'un autre : "Marielle dirait : elle est bien bâtie."
Infatigable lors de cette interview-fleuve, Fabrice Luchini évoque aussi la période où il fumait du "shit" et les séances chez le psy. Beigbeder a fait 5-6 six ans d'analyse. Luchini, lui, bat des records avec... trente-trois ans : "Comme dit Woody Allen : ça va un tout petit mieux. [...] Sur mes trente-huit ans, il y a des périodes où j'arrêtais, mais en gros il doit y avoir trente ans." Pessimiste, il explique sa vision de la vie avec ces séances chez le psy : "On ne va pas mieux du tout. On va plutôt plus mal, mais on est de plus en plus responsable de son malheur et on n'attaque absolument plus ni la société, ni les autres. On est le chef de construction de son affaire."
Beau parleur envoûtant, Fabrice Luchini a fait une belle performance à découvrir dans le magazine GQ du mois de novembre.
Fabrice Luchini déclamant le texte de Philippe Muray au théâtre de l'Atelier et jouant dans le nouveau film de François Ozon, Potiche, voilà deux bonnes excuses pour s'offrir un entretien avec le comédien. Beigbeder l'écrivain et chroniqueur ne s'en prive pas, nous offrant alors un bel échange. Luchini va être fameux en président de la 150e vente des vins des Hospices de Beaune, organisée le dimanche 21 novembre !
Avec son phrasé, on se demande pourquoi Luchini n'a jamais écrit un livre. Il serait en train d'écrire une préface sur Laurent Terzieff, son grand ami décédé le 2 juillet : "C'est la femme de Besancenot, éditrice de son métier, qui me l'a demandé.... Rien n'a été signé pour le moment.... Elle m'a demandé de me mettre au boulot, là, cet été." La femme en question est Stéphanie Chevrier, que Frédéric Beigbeider qualifie de "canon" et de "bombe atomique" qui a de "très beaux yeux". "C'est pas n'importe qui", ajoute Luchini. "C'est une vraie femme", renchérit l'écrivain. Pour finir, l'acteur reprend les mots d'un autre : "Marielle dirait : elle est bien bâtie."
Infatigable lors de cette interview-fleuve, Fabrice Luchini évoque aussi la période où il fumait du "shit" et les séances chez le psy. Beigbeder a fait 5-6 six ans d'analyse. Luchini, lui, bat des records avec... trente-trois ans : "Comme dit Woody Allen : ça va un tout petit mieux. [...] Sur mes trente-huit ans, il y a des périodes où j'arrêtais, mais en gros il doit y avoir trente ans." Pessimiste, il explique sa vision de la vie avec ces séances chez le psy : "On ne va pas mieux du tout. On va plutôt plus mal, mais on est de plus en plus responsable de son malheur et on n'attaque absolument plus ni la société, ni les autres. On est le chef de construction de son affaire."
Beau parleur envoûtant, Fabrice Luchini a fait une belle performance à découvrir dans le magazine GQ du mois de novembre.