En 2004, Lucie Bernardoni investissait les lieux du château de Dammarie-les-Lys pour l'émission la Star Academy. A l'issue d'une compétition de plusieurs semaines, la chanteuse s'est hissée jusqu'en finale, face à Grégory Lemarchal, qui a gagné. Un exploit pour le jeune homme aujourd'hui décédé puisqu'il souffrait de la mucoviscidose. Mais il n'était en réalité pas le seul candidat à lutter contre la maladie. Il y avait également Lucie Bernardoni, sauf qu'il était "interdit de (se) plaindre à cause de la maladie de Grégory", comme elle l'a confié à Jordan De Luxe dans son émission Chez Jordan. Ce mal qui la ronge, la jolie brune accepte désormais d'en parler. "Je sais que j'ai une maladie génétique depuis longtemps et un jour j'en ai eu marre et c'est l'instinct qui a parlé (...) J'en ai eu besoin. J'en avais marre de devoir mentir quand j'étais fatiguée, quand j'avais des malaises", a-t-elle expliqué.
Lucie Bernardoni souffre du syndrome d'Ehlers-Danlos, une maladie génétique "musculaire et vasculaire" qui touche "beaucoup de gens". "J'ai été diagnostiquée assez tard, il y a beaucoup d'errance médicale, comme beaucoup de maladies génétiques", a-t-elle regretté. On ne sait pas grand-chose de ce fléau mais une chose est sûre, elle a eu des conséquences terribles sur la vie de l'épouse de Patrick Maktav. "Je n'ai pas une grosse santé. Je ne pourrai certainement plus être enceinte, à mon grand désespoir (...) Je parle pour moi par rapport à une combinaison d'autres problèmes de santé", avoue celle qui est déjà maman d'une petite fille prénommée Lily Angelina (13 ans), née d'une précédente relation.
Jusqu'à vouloir sauter par dessus le balcon
Un gros coup dur pour l'artiste qui a traversé une période de dépression. "C'est quelque chose qui a été difficile à accepter, qui m'a fait tomber en dépression. Pendant longtemps et en tant que femme, je me suis longtemps cachée de la dépression. C'est jusqu'à vouloir sauter par dessus un balcon", s'est-elle souvenue, précisant être "toujours en dépression" aujourd'hui. "C'est une maladie, ça se soigne et je n'en ai plus honte". Heureusement, Lucie Bernardoni peut compter sur sa fille pour la faire aller mieux et l'empêcher de commettre l'irréparable. "On s'oublie et on fait passer l'être humain qui compte le plus pour nous, avant nous, et c'est un instinct tout simplement".