Elle n'a pas gagné la compétition en 2004, mais elle a remporté nos coeurs. Lucie Bernardoni, grande finaliste de la quatrième saison de la Star Academy face à Grégory Lemarchal, est de retour pour rendre hommage à son ancien rival. Avec une grande partie de ses anciens camarades, la jeune femme de 33 ans a posé sa voix sur un album de reprises à l'arrière goût de Dammarie-les-Lys, intitulé Restons amis, dont les bénéfices sont reversés à L'Association Grégory Lemarchal. Cerise sur le gâteau : un titre inédit, La Marelle, qu'elle a écrit "pour lui, mais sans lui".
Travailler ensemble, ils en rêvaient. Depuis 16 ans, la petite bande n'avait pas été réunie plus de quelques heures malgré le pacte passé à l'époque de la Star Ac'. "Dans le château, on s'était fait la promesse de se retrouver tous les dix ans, explique Lucie Bernardoni à France Dimanche. On est plus qu'une bande d'amis, on est comme frères et soeurs. Pour nos enfants respectifs, on est d'ailleurs 'tata' et 'tonton'. Notre amitié est sincère et indéfectible." Et ça tombe bien. La douce chanteuse a une fille et espère bien agrandir la famille.
Mes soucis de santé ne font pas bon ménage avec ce désir
Il y a deux ans, Lucie Bernardoni s'est unie en Ecosse à un autre candidat de la Star Academy : Patrice Maktav, de la toute première saison du programme remportée par Jenifer. Malheureusement, il est bien compliqué pour le couple d'espérer tenir un nouvel enfant dans ses bras. "J'ai une fille de 11 ans et j'aimerais en avoir d'autres mais mes soucis de santé ne font pas bon ménage avec ce désir, aussi profond soit-il, regrette-t-elle. Car une endométriose vient compliquer encore un peu la chose... Alors avec mon mari, on rêve d'adopter. Si on y arrive, ce sera un merveilleux cadeau !"
Lucie Bernardoni, qui se bat avec rage pour la lutte contre la mucoviscidose, vit avec son propre mal. Elle est victime d'une maladie génétique dont elle accepte désormais de parler, le syndrome d'Ehlers-Danlos. Une maladie "très handicapante dont on ne sait pas grand-chose". Mais le temps passe, la science progresse et une bonne fée se penchera peut-être sur le berceau de ce nouveau bébé. Sait-on jamais : le jour de la prochaine réunion des candidats, chacun sera peut-être à nouveau tonton ou tata...
Retrouvez l'interview intégrale de Lucie Bernardoni dans France Dimanche, n° 3869 du 23 octobre 2020.