

The Amazing Spider-Man est sans aucun doute la curiosité de l'année. Tout juste dix ans après la succès phénoménal du premier film de Sam Raimi avec Tobey Maguire et Kirsten Dunst - 821 millions de dollars récoltés pour 139 de budget -, l'homme-araignée renaîtra en 3D avec une toute nouvelle équipe dès le 4 juillet 2012.
Longtemps annoncé après les succès de Spider-Man 2 et 3, le quatrième épisode de la série s'est brutalement transformé en reboot en janvier 2010. Après de multiples versions du scénario et un budget qu'il estimait trop serré, Sam Raimi aurait quitté la production précipitamment, emportant avec lui ses acteurs. Soucieux d'entretenir sa poule aux oeufs d'or, le studio a alors décidé que la popularité du super-héros suffisait à attirer le public, et s'est lancé dans une toute nouvelle version de l'histoire.
La première surprise a été le choix de Marc Webb, un jeune réalisateur indépendant connu pour la comédie romantique (500) jours ensemble, dont la fantaisie ne présageait en rien un blockbuster à 220 millions de dollars. Après des mois de casting, Andrew Garfield (The Social Network) et Emma Stone (Crazy, stupid, love) furent choisis pour former le jeune couple vedette, face à Rhys Ifans en méchant.
Dans The Amazing Spider-Man, Peter Parker retourne ainsi au lycée et croisera pour la première fois la fameuse araignée génétiquement modifiée qui le métamorphosera en héros gluant. Les premières photos dévoilent notamment l'allure d'Emma Stone, blonde et charmante en étudiante idéale, qui interprète Gwen Stacy, déjà apparue dans Spider-Man 3 sous les traits de Bryce Dallas Howard. Mais la véritable nouveauté vient d'un détail que les amateurs de bande dessinée repéreront très vite : dans ce nouveau film, Spider-Man mettra au point les fameux "web shooters" qui lui permettent de projeter des toiles d'araignées, et qui s'ajoutent à ses capacités naturelles.
The Amazing Spider-Man suivra donc la mythologie de la banden dessinée, là où Sam Raimi se débarrassait de ce détail dans la première trilogie, où les toiles sortaient directement des poignets de l'adolescent.