C'était un jour redouté mais auquel malheureusement beaucoup de monde s'attendait. Le mardi 11 juin, à l'âge de 80 ans, Françoise Hardy a tiré sa révérence après de longues années de lutte contre la maladie qui l'aura diminuée jusqu'au bout. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle elle avait fait du droit à mourir dans la dignité son principal combat. Ce jeudi 20 juin, les fans et les proches de la chanteuse étaient invités à lui rendre hommage au cours d'une cérémonie organisée au cimetière du père-Lachaise à Paris.
Difficile de ne pas vouloir saluer la mémoire de l'une des plus grandes artistes françaises de sa génération. De nombreuses personnalités (dont Anouchka Delon, Marc Lavoine, Dominique Besnehard ou encore Mireille Dumas, Matthieu Chedid et Michel Denisot) ont donc tenu à faire le déplacement pour accompagner Françoise Hardy dans son dernier voyage, mais aussi et surtout épauler Thomas Dutronc, le fils qu'elle a eu avec Jacques Dutronc, dans ce moment particulièrement éprouvant.
Le courageux Thomas Dutronc ne réapparaît pas en public pour la première fois depuis la mort de sa mère. Au lendemain de sa disparition, le fils de Jacques Dutronc remontait déjà sur scène, la gorge nouée, parce que sa mère l'aurait souhaité. C'est évidemment très ému que l'artiste de 51 ans a fait son apparition. Et son arrivée était d'autant plus bouleversante qu'elle s'est faite avec son père, Jacques Dutronc. La foule d'anonymes présente pour cet événement a donc pu voir le père et le fils gravir les marches du crématorium tout près l'un de l'autre. Une image attendrissante avant une cérémonie difficile.
Consciente que les jours lui étaient comptés en raison de la maladie et des conséquences des traitements qu'elle avait subis, Françoise Hardy avait pris les devants et écrit son testament de manière à ce que Thomas Dutronc soit le plus tranquille possible après son départ : "Avec l'aide de mon notaire, j'ai rédigé un testament il y a quelques années. J'espère laisser à Thomas de quoi payer les droits de succession exorbitants qui lui seront réclamés, ainsi que les charges qu'un studio et un appartement où habitent de très proches amis lui coûteront" avait-elle confié au magazine Gala. Une prévoyance qui prouve d'autant plus l'amour, devenu éternel, que Françoise portait à son fils.