Cela arrive parfois. Dans Affaire conclue, les acheteurs ne sont pas toujours très emballés par les oeuvres ou objets qui leur passent sous le nez et il est alors difficile pour eux de monter les enchères. C'est ce qu'il s'est passé dans un épisode diffusé mercredi 14 juin, au grand dam de Frédéric.
Venu vendre une sérigraphie représentant Arthur Rimbaud, il avait pourtant au départ bon espoir de faire des heureux. Le commissaire-priseur Harold Hessel lui avait même estimé son tableau à 1800 euros, en dépit de son bien mauvais état. Mais en arrivant dans la salle des enchères, ce fut la douche froide. En effet, alors que les acheteurs avaient déjà peiné à atteindre le cap des 1000 euros, ils se sont tous momentanément arrêtés, trop gênés par son aspect général. "Il n'est pas en bon état, ça va être compliqué...", a annoncé Caroline Margeridon. "Tout simplement parce que c'est un papier journal. Et bien souvent le papier journal, il dure une journée et après, il part aux épluchures...", a alors bien tenté de se défendre Frédéric.
C'est vraiment dans un sale état !
Mais rien n'y faisait et la magie n'a pas opéré. Alors que tous les acheteurs se retiraient un à un, Anne-Catherine Verwaerde a malgré tout proposé de lui verser 1500 euros pour l'affiche. Une belle somme qui n'était malheureusement pas assez généreuse aux yeux de Frédéric. "Je ne sais pas quoi en penser... Ce que je peux dire pour défendre l'oeuvre, c'est qu'elle va prendre de la valeur avec le temps. Le même Rimbaud, édition La Marseillaise, a été vendue 9 100 euros", a-t-il fait savoir. Une remarque qu'a tout de suite contré Caroline Margeridon, laquelle semblait commencer à s'agacer : "Moi je pense qu'Anne-Catherine vous a déjà fait une très belle offre...". Et pour son camarade Jérôme Lefranc d'ajouter : "C'est une très belle offre parce que c'est vraiment dans un sale état !". Djamel Bentenah en a ensuite rajouté une couche : "En plus, l'offre qu'elle fait par rapport à l'état... S'il n'était pas dans cet état-là, on serait tous montés beaucoup plus haut. Moi, c'est l'état qui me gêne !".
Mais Frédéric continuait à souligner la rareté de son oeuvre, précisant qu'on lui avait estimé à 1800 euros. "C'est comme un vase s'il est cassé, il n'est pas restaurable. Ce n'est plus la côte !", lui a alors expliqué avec franchise Jérôme Lefranc. Anne-Catherine Verwaerde a néanmoins bien voulu monter sa mise à 1600 euros. "Je voudrais la faire restaurer, mais je sais que ça va coûter très cher pour la pérenniser dans le temps. Du coup, je veux bien monter à 1600. Mais ce sera ma dernière offre...", lui a-t-elle déclaré. Une ultime offre qui n'aura pas fait flancher Frédéric. Déçu, il a finalement décidé de repartir avec son oeuvre. L'affaire a donc été non conclue !