Vincent Lindon au festival de Cannes 2011© Abaca
La suite après la publicité
La passion du cinéma habite Vincent Lindon, il suffit d'observer quelques secondes son regard franc pour en être persuadé. Râleur enthousiaste, il est un interlocuteur passionnant en interview, évoquant avec la même franchise son travail et sa vision de la vie. De retour devant la caméra de Philippe Lioret qui l'avait dirigé dans Welcome, il joue un juge chevronné et désenchanté dans Toutes nos envies, face à Marie Gillain. Pour L'Express, il fait part de toutes ses envies.
Au cinéma, Vincent Lindon l'exige : "Je veux courir dans la rue avec un flingue à la main et je veux faire rire. Pas pour le public, pour moi." Ne pas s'enfermer et faire des concessions, voilà son credo. Homme entier, il aime aussi quand le travail est précisément reconnu : "Et je trouve juste, par exemple, de pointer la singularité de Jean Dujardin dans The Artist." Il se ravit donc du prix d'interprétation cannois qu'il a eu, même s'il avait regretté que Pater, le film que lui-même défendait au festival de Cannes, ne soit pas au palmarès.
Vincent Lindon nous fait partager ses convictions sur le cinéma, mais aussi sur la société : "Ce qui me révolte en ce moment : le côté magouille des opérateurs de téléphone. Dès demain, si je suis président, c'est fini." Au Nouvel Obs, il disait : "Si le gouvernement m'appelle, j'arrive tout de suite ! Je prends l'Education, la Culture, le poste de secrétaire général de l'Elysée, de conseiller du président, n'importe quoi." Dans L'Express, on lui rappelle qu'il s'était emballé pour la présidentielle de 2007, en soutenant François Bayrou, mais aujourd'hui, l'engouement n'est plus le même : "Je fais l'impasse totale sur 2012. [...] La politique est devenue trop vulgaire pour moi. On est dans la vie privée, les femmes sur la plage, le président en vélo, les comptes en banque... [...] Mais j'irai voter."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine L'Express du 2 novembre 2011
Au cinéma, Vincent Lindon l'exige : "Je veux courir dans la rue avec un flingue à la main et je veux faire rire. Pas pour le public, pour moi." Ne pas s'enfermer et faire des concessions, voilà son credo. Homme entier, il aime aussi quand le travail est précisément reconnu : "Et je trouve juste, par exemple, de pointer la singularité de Jean Dujardin dans The Artist." Il se ravit donc du prix d'interprétation cannois qu'il a eu, même s'il avait regretté que Pater, le film que lui-même défendait au festival de Cannes, ne soit pas au palmarès.
Vincent Lindon nous fait partager ses convictions sur le cinéma, mais aussi sur la société : "Ce qui me révolte en ce moment : le côté magouille des opérateurs de téléphone. Dès demain, si je suis président, c'est fini." Au Nouvel Obs, il disait : "Si le gouvernement m'appelle, j'arrive tout de suite ! Je prends l'Education, la Culture, le poste de secrétaire général de l'Elysée, de conseiller du président, n'importe quoi." Dans L'Express, on lui rappelle qu'il s'était emballé pour la présidentielle de 2007, en soutenant François Bayrou, mais aujourd'hui, l'engouement n'est plus le même : "Je fais l'impasse totale sur 2012. [...] La politique est devenue trop vulgaire pour moi. On est dans la vie privée, les femmes sur la plage, le président en vélo, les comptes en banque... [...] Mais j'irai voter."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine L'Express du 2 novembre 2011