Biographie
- Naissance : 21 mars 1952, Reutlingen (Allemagne)
- Âge : 72 ans
- Signe astrologique : Bélier
- Résidence : France
Il a été le jeune premier brun des années 80, et puis, un peu lassé du cinéma, Christophe Malavoy s'est réinventé au théâtre et à la télévision, toujours comme acteur mais aussi comme metteur en scène. A la ville, il est marié depuis 1983 avec Isabelle, mère de leurs trois enfants.
Christophe Malavoy naît le 21 mars 1952 en Allemagne, à Reutligen près de Stuttgart, où son père, officier de l'armée française, est en poste. Après ses études, il suit des cours d'art dramatique à l'Ecole de la rue Blanche, mais échoue au concours d'entrée au Conservatoire. Ce qui ne l'empêche pas de jouer au théâtre, des pièces de Shakespeare et John Ford, à partir de 1974.
Il découvre le cinéma en 1975 comme figurant dans un nanar militaire, Soldat Duroc ça va être ta fête, mais heureusement obtient un rôle plus valorisant dans le film de Michel Deville Le Dossier 51 (1978), qui remporte deux César. Les acteurs et les réalisateurs forment souvent des "couples professionnels" heureux, et c'est ce type de relation qui va s'établir entre le comédien et Michel Deville, lequel va ainsi lui confier des rôles dans Le Voyage en douce (1980) et Péril en la demeure (1984). En 1985, il est couronné du Prix Jean-Gabin, puis on le remarque également dans Ma Femme s'appelle reviens de Patrice Leconte (1981), L'Honneur d'un capitaine (1982) de Pierre Schoendorffer, Family Rock (1982) de José Pineiro - pour lequel il reçoit le César du meilleur espoir masculin - et La Balance (1982) de Bob Swaim.
Les années 80 et 90 sont des années de forte activité sur le grand écran pour Christophe Malavoy, qu'on observe dans près d'une trentaine de films. La Femme de va vie (1986), de Régis Wargnier et avec Jane Birkin, lui vaut une nomination au César du meilleur acteur, il est aussi remarqué dans des films de Claude Chabrol (Le Cri du hibou, 1987, et Madame Bovary, 1991), de Claude Zidi (Association de malfaiteurs, 1987), Robert Enrico (De Guerre lasse, 1987, qui lui vaut une autre nomination au César du meilleur acteur). Dans les années 2000, le cinéma lui tourne un peu le dos, il n'est plus un jeune premier et on ne le voit que dans quelques rares films, dont La Délicatesse des frères Foenkinos (2011) ou 16 ans ou presque, (2013) avec Laurent Lafitte.
C'est qu'entre-temps, Christophe Malavoy a poursuivi une carrière intense à la télévision et au théâtre. Sur les planches, il joue D'Artagnan mis en scène par Jérôme Savary (1989), La Ville dont le prince est un enfant (1994) de Montherlant, qu'il va ensuite adapter en téléfilm - qu'il réalise - en 1997. Et puis N'écoutez pas mesdames de Guitry (2006), Confidences trop intimes, mise en scène par Patrice Leconte, en 2007 et 2008. Il interprète et met lui-même en scène Madame Butterfly de Puccini (2011). Il écrit, interprète et met en scène Qui se souviendra (2014), joue et met en scène La Légende du saint buveur en 2019 à Avignon...
A la télévision, il devient incontournable comme acteur de téléfilms, historiques ou contemporains. On le voit dans plus de trente téléfilms et il en réalise quelques-uns. Il est aussi très présent dans les séries, depuis Les Amours de la Belle Epoque en 1979 jusqu'à Camping Paradis en 2016, en passant par Série Noire, Les Amants de Rivière Rouge, Femme de loi, Cévennes, Les Aventures fantastiques du Commandant Cousteau ou Clara Sheller.
Christophe Malavoy a également publié sept essais et romans, dont Parmi tant d'autres (1996) qu'il a lui-même adapté pour le petit écran sous le titre Ceux qui aiment ne meurent jamais (2004). En 2007, il revient au cinéma comme réalisateur pour Zone libre.
Sa la vie d'artiste connaît ses turbulences, sa vie sentimentale, elle, est d'une grande stabilité. C'est en 1980, sur le plateau d'un film de Chabrol, Le Cheval d'Orgueil, où elle était figurante et lui simple visiteur, que Christophe Malavoy a rencontré sa femme, Isabelle, qu'il a épousée en 1983. Le couple a eu trois enfants (1984, 1986 et 1992).