Les amateurs de films d'horreur ont frissonné à la seconde où ils ont croisé sa silhouette. Dans Conjuring : Les Dossiers Warren, Annabelle ouvrait le film en tant qu'anecdote servant à illustrer l'un des plus douloureux combats contre le mal menés par le couple Warren, les deux enquêteurs du paranormal qui seront au coeur de l'intrigue de Conjuring. Son visage sinistre, doublé d'un regard machiavélique à vous glacer le sang, avait été de loin l'une des séquences préférées des spectateurs ; le film avait réalisé 318 millions de dollars de recettes à travers le monde, pour 20 millions de budget.
Tenez-vous prêts ! Annabelle débarquera bientôt dans les salles obscures en étant la star de son propre long métrage. John R. Leonetti (directeur de la photo sur Conjuring, mais aussi d'Insidious ou encore The Mask) se chargera de réaliser ce spin-off qui s'annonce aussi alléchant que flippant. Au coeur de l'intrigue, John Form (Ward Horton) est certain d'avoir déniché le cadeau idéal pour sa femme Mia (Annabelle Wallis) qui attend un enfant. Il s'agit d'une poupée ancienne, très rare, vêtue dans une robe de mariée d'un blanc immaculé. Mais Mia, d'abord ravie, va vite déchanter. Une nuit, les membres d'une secte satanique s'introduisent dans leur maison et les agressent sauvagement. Et ils ne se contentent pas de faire couler le sang et de semer la terreur, ils donnent vie à une créature monstrueuse qui permet aux âmes damnées de revenir sur Terre : Annabelle...
Annabelle, qui, on s'en doute est une fiction, n'en est pas moins inspiré de faits réels remontant à 1970 : deux jeunes étudiantes en médecine avaient été confrontées à la maudite poupée, nécessitant l'intervention d'Ed et Lorraine Warren. Ces derniers en vinrent à la conclusion que la poupée était l'intermédiaire entre une entité démoniaque et les humains qui avaient inconsciemment autorisé le démon à interférer avec eux.
Annabelle, dans les salles le 8 octobre 2014.