En quelques années, Hélène Darroze s’est imposée comme l’une des meilleures cheffes de la planète et aujourd’hui, celle qui s’est faite connaître avec sa participation à Top Chef récolte les fruits de son travail. Preuve de sa renommée internationale, en 2015, le classement annuel du World's 50 Best la couronne meilleure femme chef du monde. Un honneur pour la native de Mont-de-Marsan (Landes), dont un membre de la famille travaille dans la plus grande discrétion à ses côtés depuis des années.
Une passion pour la gastronomie française arrivée dès sa plus tendre enfance, elle qui a grandi dans le Sud-Ouest. “Mon père tenait une auberge à Villeneuve-de-Marsan (Landes), Le Relais, que son père et le père de celui-ci avaient tenue avant lui. Du côté de ma mère, pharmacienne, on n’était pas en reste. Son père avait un potager où j’adorais planter la gouge pour déterrer les asperges blanches”, explique Hélène Darroze, qui possède un appartement situé dans un quartier peu accessible, dans une interview accordée au Monde, ce dimanche 20 avril. Alors qu’elle se destinait plutôt pour des études dans le commerce, Alain Ducasse l’invite à travailler dans un de ses restaurants et c’est le déclic pour la cheffe de 58 ans, qui va finir par quitter son Sud-Ouest natal pour s’installer à Paris.
Comme l’indiquent nos confrères, alors qu'elle a plus de 40 ans, Hélène Darroze décide d’adopter ses deux filles, Charlotte et Quitterie. Lorsqu’on lui demande si le fait de devenir mère a eu un impact sur la façon dont elle voit son métier, la cheffe qui a été à la recherche de la maison de campagne de ses rêves, acquiesce. “Oui. Je suis devenue plus responsable grâce à mes filles, alors que je n’avais pas toujours été très réfléchie dans le développement de mon entreprise. Je me suis plantée en lançant un bistrot dans le Quartier latin, qui a fermé au bout d’un an, et un restaurant de burgers, qui n’a tenu que sept mois. Des erreurs. La présence de mes filles m’aide à mieux gérer mes affaires”, assure-t-elle au Monde.
Les filles d’Hélène Darroze sont nées au Vietnam, un pays qui résonne différemment dans le cœur de la grande copine de Philippe Etchebest. “Elles sont nées au Vietnam, un pays qui s’est un peu imposé à moi. Enfant, ma grand-tante m’a beaucoup parlé de sa vie en Indochine. Il existait peu de pays qui autorisaient l’adoption pour des mères célibataires. Le Vietnam en était un”, dévoile-t-elle.