La relève est assurée. Ben Attal, 24 ans, fait partie de la nouvelle génération des acteurs très prometteurs. Le 1er décembre 2021, il sera à l'affiche du film Les choses humaines dans le rôle principal. Le long-métrage, adapté du romain de Karine Tuil, a été réalisé par son père, Yvan Attal, qui fait tourner son fils pour la 4e fois. Un joli coup de pouce en début de carrière, bien sûr, un bonheur, surtout. Mais pas que. De réputation, le cinéaste n'est pas toujours facile avec les acteurs qu'il dirige, qu'il s'agisse de ses proches ou de sombres inconnus. Son épouse, Charlotte Gainsbourg, a toujours affirmé qu'il était un véritable tyran sur le plateau.
Il est très exigeant...
"C'est un vrai salopard, confirme Attal en plaisantant, interrogé dans les colonnes du magazine Edgar. Mais je l'aime plus que tout. Il a énormément de talent. Il est très exigeant et c'est un plaisir de se faire diriger par lui. J'adore ça." C'est une chance que cette collaboration lui plaise puisque, pendant longtemps, le jeune acteur n'a tourné que pour son père - il a débuté, en 2001, dans le film Ma femme est une actrice. Mais les choses changent. En 2022, il sera également sur grand écran dans Une jeune fille qui va bien, de Sandrine Kiberlain. Il faut croire que le métier lui tend les bras.
Au fond, j'ai toujours su que j'avais envie de faire ce métier
Il a été, un temps, derrière les fourneaux. Aujourd'hui, Ben Attal l'affirme. Malgré une passade culinaire, qui lui a beaucoup plus, il a toujours su qu'il voulait faire le même métier que sa mère, Charlotte Gainsbourg, qui l'a pourtant mis en garde ! "Ne pas avoir d'horaires. De vie régulée. Se lever la nuit pour commencer à tourner. Pas de routine, liste-t-il, parmi les privilèges que lui offre ce choix de carrière. Au fond, j'ai toujours su que j'avais envie de faire ce métier. Son seul défaut, c'est l'éloignement. Je ne peux pas rester trop longtemps sans voir ceux que j'aime." Ils ne sont, heureusement, pour l'heure, jamais bien loin...
Retrouvez l'interview intégrale de Ben Attal dans le magazine Edgar.