Vaimalama Chaves fait toujours preuve d'une honnêteté légendaire lorsqu'elle se confie pour les médias ou même sur les réseaux sociaux. L'ancienne Miss France 2019 n'a en effet pas peur de parler de tous les sujets, ni même de lever la voix lorsque quelque chose l'agace. Un naturel qui lui vient de sa vie en Polynésie, où les codes ne collent pas toujours avec ceux d'une reine de beauté. "Comme j'ai grandi en Polynésie, loin des valeurs métropolitaines et des us et coutumes d'ici, j'ai beaucoup de latitude dans ma façon d'être", a-t-elle expliqué pour Jordan De Luxe dans son émission Chez Jordan avec Télé Loisirs. Celle qui a fait la préface du livre Orgasmes et préjugés n'était par exemple pas habituée à "vouvoyer (nous, on ne vouvoie pas en Polynésie, c'est un signe de distance !), et porter des talons".
Mais c'est surtout son style de langage qui lui a valu de se faire taper sur les doigts un jour par Sylvie Tellier. "C'était la fois où on était parties sur le plateau de Laurent Ruquier (dans On n'est pas couché, ndlr), qui avait dit que le taux de natalité était en baisse et qu'on invitait Miss France pour donner des idées. Quelle était l'idée qu'il était en train de sous-entendre ? Je n'ai pas beaucoup apprécié ça. Du coup, j'étais partie dans Le Parisien pour dire que je ne trouvais pas sympa qu'il invite la France à se branler sur l'image Miss France. J'avais dit le mot 'branler' au lieu de 'masturber', et donc ça a clashé. Elle m'a dit : 'C'est pas très Miss de dire ça'", a-t-elle révélé.
Mais avec le recul, Vaimalama Chaves comprend la position de Sylvie Tellier. "Si on fait les choses qui doivent être faites, il n'y a pas de problème. Si au contraire on déborde, ce qui est tout à fait normal de la part d'un chef, elle nous recadre".
La chérie de Nicolas Fleury semble en tout cas aujourd'hui heureuse d'en avoir fini avec tous les protocoles et missions imposés à une Miss France. Lors d'une précédente interview pour Jordan De Luxe, elle se confiait sur le rythme très intense qu'elle a eu pendant son année de règne. "On travaille 'officiellement' six jours sur sept, donc officieusement on ne travaille pas tout à fait ça. On est amenées à quitter notre appartement à 6 heures du matin. Donc à 6 heures, il faut qu'on soit déjà prêtes, maquillées, coiffées, habillées... au taquet. Et dès qu'on sort de chez nous, on affiche un sourire constant, jusqu'à ce qu'on rentre chez nous", détaillait-elle. Elle estimait ainsi ne pas avoir eu un salaire à la hauteur de sa charge de travail.