Habituellement discrète sur sa vie personnelle, Léa Salamé s'est confiée sur sa vie personnelle et professionnelle à Marie France, dans une interview parue vendredi 3 mars 2023. La présentatrice de Quelle époque ! est notamment revenue sur la manière dont elle a évolué vis-à-vis de son statut de journaliste politique, en particulier depuis qu'elle est à la tête du talk-show de France 2. "Pendant des années je me suis astreinte à porter le costume strict de l'impitoyable journaliste politique. J'étais un personnage dur, pugnace, sans aucune légèreté. Dans Quelle époque !, j'enlève la veste, le masque froid. Je me marre", a-t-elle admis.
En effet, si la co-animatrice de la matinale de France Inter admet que "le travail la structure", elle a décidé d'arrêter de "gommer les aspérités, effacer l'Orient, lisser l'exubérance, les émotions qui la terrassaient". Désormais, c'est "sans faux-semblants" qu'elle poursuit son parcours. Un parcours pour le moins brillant professionnellement, mais pas seulement. En effet, la supérieure de Christophe Dechavanne est l'heureuse maman de Gabriel, six ans. Un rôle de "cheffe de famille" qu'elle n'aurait pas forcément cru endosser il y a quelques années, et pourtant...
Un homme m'a donné envie de devenir mère
Fille d'un intellectuel et ministre libanais, professeur à Science Po Paris, Léa Salamé a eu l'indépendance comme modèle. Acharnée de travail, celle qui se met constamment "la pression de l'excellence" a longtemps repoussé la question de fonder ou non une famille : "Concentrée sur mes relations amoureuses, mes objectifs, ma carrière, j'éludais la question d'avoir un enfant. Je craignais de ne pas être capable, responsable. Une rencontre, fin 2015, a fait l'évidence. Un homme m'a donné envie de devenir mère", a-t-elle déclaré.
Cet homme, c'est l'essayiste et militant Raphaël Glucksmann. Un coup de foudre et prise de conscience pour la journaliste : "En six mois, j'étais enceinte", a-t-elle confié. Un tournant sans précédent dans son quotidien de femme active, qui a continué de développer sa carrière tout en élevant son fils. Pour cause, "même avec un compagnon féministe, impliqué" celle qui menait sa carrière de front s'est retrouvée à gérer "90% de la charge mentale" de sa famille. Une responsabilité qu'elle ne lâcherait toutefois pour rien au monde : "Aussi trépidante soit-elle, cette vie de famille reste un plaisir".