Les strass, les paillettes et les projecteurs, Olivia Ruiz n'a jamais vraiment aimé ça : la chanteuse, qui écrit et compose ses chansons, n'a jamais été du genre à exhiber sa vie privée même après sa sortie de la Star Academy, en 2001. Une envie de discrétion malgré le succès qui ne l'a jamais quittée, particulièrement après la naissance de son fils, Nino, dont le papa, Nicolas Preschey, est également dans le monde de la musique.
Un petit garçon dont elle parle rarement mais qu'elle tente d'élever selon les valeurs qui lui tiennent à coeur. "Je veux qu'il comprenne que certains enfants n'ont pas sa chance, sans lui briser le coeur en lui racontant des réalités qu'il est trop jeune pour entendre", raconte-t-elle au magazine Version Femina, qui lui avait demandé quelle mère elle pensait être.
"C'est un boulot quotidien pour qu'il ne répète pas ce qu'il entend dans la cour de récréation. J'essaie de lui expliquer mais comme moi, il est hypersensible et l'équilibre est difficile à trouver", explique la chanteuse, consciente qu'elle pourrait passer par d'autres moyens pour toucher plus d'enfants comme son fils : "Je réfléchis même à un spectacle destiné aux tout-petits afin d'apprendre dès la maternelle l'égalité des sexes, les stéréotypes... Non, les filles ne joue pas plus mal au foot que les garçons !"
Un petit garçon qui grandit loin de la médiatisation, mais qui semble donc avoir un caractère trempé. Et la chanteuse s'attend au pire : sa propre adolescence n'a pas été de tout repos ! "De mes 14 à mes 19 ans, j'ai fait vivre à mes parents des années terribles, que je ne souhaite vraiment à personne. On verra ce que me réserve mon fils...", conclut-elle, réaliste.
En tout cas, le petit Nino semble l'inspirer : la nouvelle écrivaine fourmille de projets ! Son premier livre, La Commode aux tiroirs de couleur va être adapté en France pour devenir une série. Il devrait également être traduit en espagnol, une étape importante pour elle au vu de ses attaches importantes dans le pays.