Après huit semaines dans le Sud de la France, Olivia Ruiz n'a qu'une envie : y retourner au plus vite pour retrouver ses parents. La star y a passé son confinement avec son fils Nino (4 ans et demi) avant de rentrer chez elle à Paris, pour un peu de promotion à l'occasion de la sortie de son livre La Commode aux tiroirs de couleurs. Elle est désormais d'attaque pour parler aux médias après avoir sans doute contracté le coronavirus...
Dans les pages du Journal du dimanche, l'ancienne candidate malheureuse de la Star Academy a confié avoir eu le Covid-19 sans pouvoir en être certaine à 100%, car elle n'a eu ni PCR ni sérologie pour l'attester. La star de 40 ans a décrit ses symptômes. "C'est comme une laryngite mêlée à de la migraine et à une gastro. Pendant une dizaine de jours, j'étais dans un état d'épuisement, avec les symptômes : j'ai attribué ça au Covid-19 sans être diagnostiquée. (...) Je me suis soignée toute seule", a-t-elle confié. Olivia Ruiz, de retour à son domicile du quartier de Montmartre, a admis que son déplacement dans le Sud pour être proche de ses parents où cas où, avait été vain puisqu'en tombant malade au début de l'épidémie, elle avait évité de les voir. "Il était hors de question de les mettre en danger", a-t-elle confié. Elle n'a finalement vu ses proches qu'au début du déconfinement.
L'interprète des tubes Elle panique, La Femme chocolat ou encore J'traîne des pieds s'en veut de ne pas avoir été plus prudente dès les premiers signes de l'épidémie. "J'ai pris le métro quatre fois par jour dans la semaine précédant le confinement, ne sentant pas le danger venir. Quand on craint la mort, on n'envoie pas les gens voter. C'est ça qui m'a empêchée d'avoir la bonne perception de ce qui était en train de se passer", a-t-elle ajouté en taclant le gouvernement qui avait maintenu le premier tour des élections municipales en mars dernier. Désormais marquée par cet épisode, Olivia Ruiz regrette de ne plus pouvoir embrasser ou toucher les gens, prenant "des précautions à 200%", même si elle estime ne plus être porteuse du virus aujourd'hui. Toujours un peu inquiète, elle souhaite quitter la capitale au plus vite pour retourner dans la petite station balnéaire où elle avait trouvé refuge dans le Sud "en zone verte", de peur d'un reconfinement à Paris...