Comme chaque fin de week-end, un numéro inédit des Enfants de la télé était proposé sur France 2 ce dimanche 26 février. Laurent Ruquier, qui a été surpris par l'arrivée de son chéri Hugo Manos en plateau en cours d'émission, recevait cette semaine Michel Jonasz, Amir, Daniela Lumbroso, Ilyes Djadel et Clémentine Célarié. Et cette dernière a eu le droit à un retour en arrière particulièrement marquant.
"On a oublié parfois que vous avez pas mal chanté", a introduit Laurent Ruquier. Et de demander à son invitée : "Est-ce que vous vous souvenez d'une des premières fois où on vous a vu chanter à la télévision ?". Des images d'archives ont ensuite été lancées datant de 1979. Clémentine Célarié n'était âgée à l'époque que de 22 ans et se dévoilait bien différente. "Oh la tronche", a d'ailleurs commenté la comédienne en revoyant ces images.
Après coup, Clémentine Célarié en a dit un peu plus sur le contexte de cette période, précisant qu'à ce moment-là, elle n'avait pas encore succombé à la chirurgie esthétique. "On chantait au Théâtre Campagne Première dans une petite cave où il y avait peut-être trois personnes... C'était avant mon opération. Mon nez était plus épais, vous voyez...", a-t-elle souligné. "C'est pas le nez qui m'a frappé moi, c'est la coiffure, a alors rebondi Laurent Ruquier amusé. Vous n'aurez rien dit sur le nez on ne s'en serait pas aperçu, on était braqués sur les cheveux vous voyez".
Mon physique était une injustice
Clémentine Célarié, elle, ne pouvait en revanche que se focaliser sur son nez pas encore retouché. Et pour cause, il a représenté un grand complexe lorsqu'elle était adolescente. "Je trouvais que mon physique était une injustice. Je me sentais tellement moche, j'avais un nez terrible. J'ai vraiment eu une adolescence pourrie. Ça a complètement changé mon existence", expliquait-elle lors d'une interview pour Gala.
Refaire son nez a donc non seulement été un moyen de se sentir mieux dans sa peau mais aussi un ticket d'entrée dans le cinéma selon elle. "J'ai voulu m'acheter un morceau de féminité pour me sentir regardée. Je me suis acheté un nez comme un passeport pour être comédienne. J'ai inconsciemment changé mon destin. Je suis devenue plus 'jolie'. Je me suis payé une normalité, mais elle n'était qu'extérieure", analyse-t-elle dans son livre Les mots défendus (Ed. Albin Michel).