Parfois, la température peut monter dans les stades de football et si la tribune présidentielle n'est pas vraiment réputée pour être la plus passionnée, il peut parfois y avoir des exceptions. C'est visiblement ce qu'il s'est passé lors d'une rencontre apparemment très tendue entre l'Olympique de Marseille et le club de l'OGC Nice il y a quelques années. À la tête du club marseillais depuis février 2021, Pablo Longoria est connu pour avoir la réputation d'un homme sanguin et qui vit les matchs à fond depuis son siège. À seulement 38 ans, l'Espagnol originaire d'Oviedo est un véritable ovni dans le football, de par sa jeunesse et ses idées, lui qui a commencé comme simple recruteur avant de gravir les échelons à vitesse grand V.
Invité sur le plateau de L'Équipe du soir mercredi 9 octobre 2024, Jean-Pierre Rivère, l'actuel président de l'OGC Nice, a raconté une petite anecdote assez surprenante concernant Pablo Longoria. Lors de leur première rencontre en 2021, les choses ne se sont pas vraiment passées comme prévues entre les patrons de deux des plus gros clubs français. "À ce moment-là, je découvre Pablo, avec qui on s'entend très, très bien aujourd'hui. Il a une particularité, que je ne conteste pas, mais pendant les matchs il est très expressif", explique le président de 67 ans, qui poursuit son histoire : "À ce moment-là, devant lui, il y avait mon ex-femme qui lui dit 'mais, calmez-vous' et là, il s'est montré un peu véhément."
Visiblement, l'attitude de Pablo Longoria envers son ex-femme n'a pas du tout plu à Jean-Pierre Rivère, comme il l'explique devant le plateau de L'Équipe du soir. "Moi, je suis désolé, mais on ne touche pas à une femme et on lui parle correctement et à ce moment-là, effectivement, j'ai un petit peu chauffé", se souvient le président de Nice. Si la tension est fortement montée entre les deux hommes lors de cette rencontre, les choses se sont rapidement arrangées entre les deux hommes. "Avec Pablo, on s'est réconciliés, on est très heureux et on travaille bien et je constate qu'il a toujours cette passion", conclut Jean-Pierre Rivère.