"Pour elle aussi, un coup franc direct est décisif", "Certaines attaques sont indéfendables", "Malheureusement, certains marquent à chaque occasion", "Certains ont plus les bleus dans la peau que d'autres"... Telles sont les punchlines portées par Adil Rami dans la campagne pour le 3919 lancée le 4 mars 2019, en partenariat avec Positive Football (mouvement de l'Union nationale des footballeurs professionnels). "On m'a demandé d'imaginer des phrases chocs, des hashtags avec des expressions du monde du foot qui fassent écho à mon rôle de défenseur", a expliqué le joueur de l'Olympique de Marseille de 33 ans au JDD, la veille du lancement de la campagne.
Contrairement à ce que certains pourraient penser, le champion du monde n'a pas été poussé à s'investir dans cette cause par sa compagne Pamela Anderson. "Pamela est plus qu'engagée, elle essaie de sauver la planète ! Mais cette idée ne vient pas d'elle, a-t-il assuré. C'est un sujet dont je parle souvent, avec ma mère, mes soeurs."
Si le père d'Adil Rami, parti alors qu'il n'avait que 13 ans, n'a jamais levé la main sur sa mère, une histoire l'a particulièrement marqué. "Le déclic s'est produit quand j'étais jeune joueur à Lille, à 21 ou 22 ans. Dans l'entourage de mon ex-petite amie, une femme avait subi ce type de violences et perdu la vie", a-t-il partagé.
"Je suis apprécié pour la personne que je peux être, sensible, naturel et bon vivant. Si je peux apporter cette fraîcheur et cette notoriété en France pour me faire entendre pour une cause qui me tient particulièrement à coeur, pourquoi pas !", a-t-il également défendu sur Europe 1, dans la soirée du 5 mars.