L'an passé, Andre Iguodala faisait la Une des médias sportifs pour ses prestations lors des finales de la NBA, décrochant au passage le titre de MVP des finales remportées par son club des Golden State Warriors. Oui mais voilà... Pour la star, le basket semble réservé aux garçons. Car les filles qui goûtent au ballon orange risque de devenir lesbiennes. À commencer par la sienne, âgée de 6 ans.
Ces idées, son ex-compagne et maman de sa petite London les a présentées devant un tribunal des affaires familiales. Clayanna Warthen, qui a vécu six ans avec le joueur NBA avec lequel elle a eu cette petite fille, s'est présentée lundi 4 janvier devant la juge à qui elle a demandé une réévaluation de l'obligation alimentaire.
Elle a ainsi expliqué sous serment qu'Andre Iguodala avait des problèmes avec le fait que sa fille de 6 ans puisse jouer au basket, parce qu'il craignait qu'elle "devienne lesbienne". Un argumentaire visant à faire passer la somme versée par le joueur des Warriors de 16 000 à 58 000 dollars par mois.
La mère de London indique en effet ne pas être en mesure de payer les études de sa fillette - qu'elle présente comme un génie avec un Q.I de 151 et qui lirait déjà Harry Potter. Elle assure qu'Andre Iguodala ne paie pas l'ensemble des frais de scolarité de sa fille - qu'il évite -, n'ayant même pas pris la peine de l'appeler pour Noël.
Au total, le papa n'aurait vu sa fille London que neuf heures en 2015, obligeant cette dernière à entamer une thérapie que la maman ne peut pas payer, elle qui assure que le joueur lui interdit de voir ses frères et soeurs...
La réponse du mis en cause ne s'est pas faite attendre. Son avocat a indiqué que Clayanna Warthen essayait simplement de rincer son client pour des besoins personnels, notamment un chef à domicile et 7 000 dollars pour s'offrir des places au premier rang pour les rencontres des 76ers, l'équipe NBA de Philadelphie où a évolué Andre Iguodala avant son départ pour la Californie. Pour l'avocat, les demandes de Clayanna Warthen sont celles "d'une enfant gâtée".
Quant au lien entre basket féminin et homosexualité, on le cherche encore...