Benoît Magimel "va bien aujourd'hui" et il ne s'en cache pas. Lundi 15 janvier, l'acteur faisait son grand retour sur un tapis rouge, cinq mois après sa dernière apparition lors d'un événement public (pour le film Carbone) et après avoir passé de longues semaines en cure de désintoxication à la suite de ses divers tracas judiciaires.
Le comédien de 43 ans était aux côtés de Grégoire Leprince-Ringuet, Emmanuel Finkiel (réalisateur), Mélanie Thierry et Benjamin Biolay pour présenter le film La Douleur qui sortira dans nos salles le 24 janvier. Devant les photographes, Magimel est apparu tout sourire, radieux et surtout aminci. "Là, j'ai perdu 20 kilos depuis La Douleur. C'est bien. Je me devais de le faire : je prépare un rôle qui réclame d'être séduisant, pas bedonnant", reconnaît l'intéressé dans Télérama.
Adepte des transformations physiques, Benoît Magimel est revenu sans fard sur sa prise de poids, suivi d'une perte récente. "À l'époque de Mesrine, que j'ai refusé parce que je me trouvais trop jeune, je n'arrivais pas à prendre un gramme, j'avais beau manger, je restais sec. Et d'un coup, vers 35 ans, je me suis mis à grossir, à me métamorphoser", déclare-t-il dans Télérama, sans préciser si la drogue a joué un rôle dans cette évolution physique. Il poursuit : "Il m'est arrivé de monter à 110 kilos : impensable pour moi il y a encore quelques années."
L'histoire de La Douleur : Juin 1944, la France est toujours sous l'Occupation allemande. L'écrivain Robert Antelme, figure majeure de la Résistance, est arrêté et déporté. Sa jeune épouse Marguerite, écrivain et résistante, est tiraillée par l'angoisse de ne pas avoir de ses nouvelles et sa liaison secrète avec son camarade Dyonis. Elle rencontre un agent français de la Gestapo, Rabier, et, prête à tout pour retrouver son mari, se met à l'épreuve d'une relation ambiguë avec cet homme trouble, seul à pouvoir l'aider. La fin de la guerre et le retour des camps annoncent à Marguerite le début d'une attente insoutenable, une agonie lente et silencieuse au milieu du chaos de la Libération de Paris.