Après Demon One - et ses nouvelles dents -, Black M a levé la voix contre Dawala, le manager et fondateur historique du label Wati B. Il est accusé de "voler" des artistes et de mal les rémunérer, voire en "hamburger et t-shirts" comme le clamait Demon One. L'ancien de la Sexion d'Assaut demande aujourd'hui à ce que son contrat avec Dawala soit rompu.
"Lâche nous en fait ! Demon a raison et Gims avait encore plus raison. C'est bon, stop ! Puisque toi c'est que l'image, on va parler ici, tu réponds plus au tel. Libère la Sexion, libère chaque membre ! On aimerait avancer, c'est possible ?", demande Black M, qui souhaiterait ainsi redéfinir les termes de son contrat avec le patron de son label, qui gère sa carrière et cachets. Dawala semble encore détenir les droits des futurs albums de la Sexion d'Assaut. De quoi les empêcher de faire leur grand retour ?
Sur Instagram, le fondateur de Wati B a répondu à Black M. "Bloqué quoi ? Arrête le mensonge. Vous avez tous signé (conseillé par vos avocats), vous avez tous pris une belle somme d'argent. Tout a déjà été négocié et dealé, vous avez juste à aller enregistrer. D'ailleurs, c'est ce que vous avez fait. C'est de ma faute si t'as pas d'inspiration et t'es pas satisfait du rendu ? Concentre toi sur l'artistique au lieu de te transformer en hater d'Insta. Quand ça marche, c'est grâce à toi, quand ça marche pas, c'est à cause de moi. Allez au studio simplement et arrêtez de fatiguer les gens !", développe Dawala, sans en dire plus sur les modalités du contrat de Black M, ni même cette "somme d'argent" reçue par les membres du groupe parisien.
Black M a répondu rapidement aux propos de son manager, rappelant son souhait de rompre leur contrat. "On ne parle pas de si ça marche ou pas, on parle d'être libre. Je ne dis rien depuis le début, je fais celui qui marche avec toi malgré toutes tes stories avec mes potes d'enfance. Là non seulement y'a le dossier Sexion où tu as clairement fait des folies, mais en plus tu me bloques moi quand je suis en fin de contrat et que tu n'as pas assez mangé ? Sexion ? Gims ? Dadju ? Moi ? Parfois même les petits artistes signés chez toi qui ne touchent quasi rien, tu leur prenais un pourcentage ! Mais lâche nous en fait ! Je vais tenter ailleurs", s'est irrité l'artiste.
Entre cette main mise sur Sexion d'Assaut et les carrières personnelles de ses membres : Gims, Doomams, Lefa, Maska, Adams ou encore Black M, Dawala est accusé d'avoir trop profité des bénéfices de ses artistes. Le milieu de la musique est toujours en pleine transformation. Angèle, Vald, PNL, Booba... tant de talents décident aujourd'hui de gérer eux-mêmes leurs labels. Dawala avait créé le label indépendant Wati B en 1999, produisant le groupe Intouchable et la Sexion d'Assaut, dès 2006. Il avait déjà eu les mêmes ennuis avec Gims par le passé.