Être la fille de Jane Birkin et Serge Gainsbourg aura été un cadeau parfois un peu lourd à porter pour Charlotte, qui a néanmoins réussi à se faire un prénom grâce à ses prestations magnifiques au cinéma et à ses chansons bouleversantes. Son arbre généalogique ne lui a pas toujours facilité la tâche, surtout au moment de l'adolescence. Pour le magazine Vogue, celle qui dévoilera Rest, son nouvel album, le 17 novembre se confie sur ses jeunes années, entourées d'icônes...
À 46 ans, Charlotte Gainsbourg pose un regard lucide et franc sur son histoire. Dans Vogue, elle a dans un premier temps évoqué la disparition brutale de sa soeur Kate. Sa famille tient une grande place dans l'entretien, elle en parle lorsqu'elle aborde la question du physique : "Je ne dis pas que je suis affreuse. Si j'ai un problème avec la beauté physique, c'est que dans ma famille, ça comptait énormément. Pour mon père, c'était un critère essentiel. Le fait d'être moins belle que ma mère, moins belle que Bambou, d'être un peu une fille ingrate a été difficile. Ma grand-mère était sublime et je viens d'une famille où il y a des canons de beauté que je ne suivais pas. On m'a toujours dit, quand j'étais petite, que j'étais marrante, mais on ne m'a jamais dit que j'étais jolie. C'est des trucs que j'ai acceptés, mais il m'a fallu du temps. C'est compliqué."
Sa beauté est en tout cas éclatante dans le clip du titre de son cinquième disque, Deadly Valentine. Dans la vidéo – qu'elle a réalisée –, elle se met en scène au côté de Blood Orange en mariée gracieuse, non loin de ses deux filles, Joe et Alice, qui l'incarnent à différentes époques de la vie : l'enfance et l'adolescence.
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Vogue du mois d'octobre 2017