C'est une expérience dont David Douillet risque de se souvenir toute sa vie. Plus habitué à se retrouver sur un tatami qu'à gravir les montagnes, l'homme de 55 ans est une véritable légende du judo et du sport français plus globalement. Avant l'arrivée tonitruante de Teddy Riner, il régnait en maître sur la catégorie des poids lourds avec notamment 2 titres de champion olympique obtenus en 1996 et en 2000. Depuis l'arrêt de sa carrière, celui qui a mis en vente avec son ex-femme Valérie sa maison hors norme de 680 m2 est devenu un homme politique puis un homme d'affaires avisé.
S'il s'est fait connaître grâce à ses talents en judo, David Douillet a un rapport spécial avec la montagne et les sports d'hiver. En interview avec France Dimanche ce vendredi 12 avril, le colosse se remémore ses premiers souvenirs, lorsqu'il était encore adolescent : "C'était aux Menuires, j'étais déjà tout jeune athlète. J'avais 17 ans à l'époque, et on venait là faire des stages de ski de fond. Mais c'est surtout des années plus tard que j'ai réellement découvert la montagne, et même la haute montagne. J'en avais ras le bol de m'entraîner en faisant de la course à pied ou du vélo, je voulais changer", se rappelle celui dont la femme Vanessa a dévoilé les très mauvaises habitudes de leur fille Blanche il y a quelque temps, avant de poursuivre : "Un copain a alors insisté pour que je m'essaie à la peau de phoque. Je trouvais ça fou, car je savais à peine skier. Mais je me suis quand même lancé, et ça a été une vraie révélation !"
Une pratique qui peut s'avérer dangereuse, surtout lorsque les conditions climatiques sont extrêmes, ce qui est arrivé à David Douillet. "Petit à petit, j'ai gagné le respect des montagnards et surtout j'ai appris à skier en pleine tempête ! Je me souviens d'une ascension où l'on est resté huit heures dans le blizzard, avec des rafales continues à plus de 110 km/h... Un truc à vous rendre fou !", raconte celui qui est engagé dans plusieurs business florissants depuis sa reconversion réussie. "Là, je peux vous dire qu'il faut un sacré carafon pour tenir le coup. Mais quand vous en ressortez, et qu'ensuite vous vous retrouvez sur un tapis de judo, c'est bon, il fait chaud ! Il ne peut plus rien vous arriver", conclut le champion olympique.