La Croisette est en ébullition depuis l'ouverture du 72e Festival de Cannes le 14 mai 2019. Dominique Desseigne a participé à la montée des marches du film Les Misérables le 15 mai, comme Carla Bruni-Sarkozy et la jeune maman Tina Kunakey qui a signé son grand retour sur tapis rouge après la naissance de sa fille Amazonie. La présence de Dominique Desseigne ne doit absolument rien au hasard. L'homme d'affaires de 74 ans est en effet le président et directeur général du groupe Barrière, notamment propriétaire du luxueux hôtel Majestic et des deux casinos de la ville. L'un situé boulevard de la Croisette et l'autre à l'Espace Lucien-Barrière.
Dans une interview accordée à Gala le 16 mai, Dominique Desseigne évoque l'ambition du groupe Barrière qui a fait le pari réussi se lancer dans l'organisation d'événements e-sport dans les casinos, notamment à Lille et Enghien avec Webedia. "Nous adapter est le coeur de notre métier", confie-t-il.
Fort d'une fortune personnelle estimée à plus de 1 milliard d'euros, Dominique Desseigne n'en oublie pas pour autant les valeurs qui lui sont chères. Parmi elles, la famille. Impossible pour lui de passer outre le caractère familial de Barrière. "C'est une force, une richesse, un héritage vivant. Ceux qui nous ont précédés sont la mémoire de notre avenir", explique-t-il. C'est pourquoi Dominique Desseigne tient à ce que les photographies de François André, Lucien Barrière et sa fille Diane, sa défunte épouse soient exposées dans les établissements du groupe. L'homme d'affaires était marié à Diane Barrière, décédée en mai 2001 à l'âge de 44 ans. Près de six ans plus tôt, en juillet 1995, elle avait été victime d'un terrible accident d'avion dont elle était miraculeusement ressortie vivante, mais brûlée et tétraplégique. Ensemble, ils ont eu Alexandre et Joy dont Dominique Desseigne est très proche. Personnellement et professionnellement. "J'ai la chance d'avoir mon fils à mes côtés depuis plus de cinq ans. Ses responsabilités augmentent d'année en année et c'est un vrai bonheur de travailler avec ses enfants", se félicite-t-il.
L'homme d'affaires conclut l'entretien sur l'incendie de la brasserie du Fouquet's et du bar L'Escadrille lors de violentes manifestations de gilets jaunes sur les Champs-Élysées en mars dernier. Dominique Desseigne, fidèle à ses ambitions, préfère se tourner vers l'avenir : "Aujourd'hui, c'est le temps de la reconstruction, avec calme et sérénité. Le Fouquet's est un mousquetaire. Il reste présent. C'est lui pour tous. Et tous pour lui." Les Champs-Élysées verront bientôt s'ouvrir un club de jeux, au 104, où se trouvait auparavant le Club de l'Aviation. "Notre projet n'est pas celui de la nostalgie, mais de la renaissance d'un espace auquel nous apportons notre expertise de premier groupe de casinos européen", soutient Dominique Desseigne, confiant.
L'intégralité de l'interview de Dominique Desseigne est à retrouver dans Gala en kiosque le 16 mai 2019.