Avec leurs vêtements acidulés et leur musique rétro, les films estampillés seventies semblent destinés à charmer les plus mélancoliques - mais aussi ceux qui meurent d'envie de découvrir une facette décalée des acteurs, relookés pour l'événement.
Alors que le printemps approche, Nos plus belles vacances annonce d'ores et déjà le soleil et la canicule. Le premier film de Philippe Lellouche (en salles ce mercredi 7 mars) raconte les vacances bretonnes de trois couples d'amis pendant l'été 1976, dans le petit village du Rocher-Abraham. Entre les rancoeurs personnelles, les vieux souvenirs et les amours de vacances, le séjour s'annonce mouvementé pour les Parisiens et d'autant plus réjouissant pour le public.
Mais avant Gérard Darmon, Vanessa Demouy et Julie Gayet, nombre d'acteurs se sont prêtés au jeu des seventies. Il y a quelques mois, Julie Delpy orchestrait ses propres vacances bretonnes avec Eric Elmosnino et Vincent Lacoste dans Le Skylab, où une famille se retrouve le temps d'un anniversaire et de quelques violentes disputes.
À des années-lumière dans leur traitement de la période, le choc Boogie Nights (1998) avec Julianne Moore et le disco Potiche (2010) avec Catherine Deneuve sont néanmoins réunis par leurs séquences musicales décalées et leurs boules à facettes étincelantes. Dans la même série, Velvet Goldmine (1998) avec Ewan McGregor, Presque célèbre (2000) de Cameron Crowe, C.R.A.Z.Y. (2005) de Jean-Marc Vallée ou encore Les Runaways (2010) avec Kristen Stewart sont tournés vers l'ambiance musicale de cette période marquée par David Bowie et les Rolling Stones.
Passé inaperçu, Nous trois (2009) avec Emmanuelle Béart exploite de son côté la mélancolie douce-amère de l'époque, comme le faisait Sofia Coppola dans Virgin Suicides (1999) avec Kirsten Dunst et Josh Hartnett en adolescents tourmentés.
Des pattes d'eph aux larmes de jeunesse, les années 70 sont une source d'inspiration inépuisable, capables de contenter tous les publics.
Nos plus belles vacances, en salles le 7 mars.