Au Nouvel An, Eva Amurri Martino (fille de Susan Sarandon) publiait un texte bouleversant dans lequel elle racontait qu'elle luttait contre ce qu'elle pense être une forme de dépression, et expliquait comment les accidents survenus à son mari Kyle et à son fils Major (tous deux ont frôlé la mort à deux semaines d'intervalle) avaient joué sur son état de santé. À coeur ouvert, elle avait raconté comment son fils âgé d'à peine 2 mois et demi s'était ouvert le crâne deux jours après Thanksgiving. Un accident survenu alors que la nounou de nuit de la famille s'occupait du nourrisson qu'elle a involontairement lâché après s'être elle-même assoupie.
Après deux jours d'hospitalisation et une peur bleue, c'est une maman traumatisée qui se confiait sur son blog Happily Eva After. Mais quelques heures après la publication de son billet, la fille de Susan Sarandon s'est fendue d'un autre post, sur Instagram cette fois-ci, où elle se justifie et répond aux critiques. "Merci du fond du coeur à ceux qui m'ont jointe avec des mots rassurants et qui ont partagé leurs propres histoires ces dernières 24 heures. C'est si émouvant de savoir que beaucoup d'entre vous souhaitaient que notre adorable garçon aille mieux, écrit la jeune femme de 33 ans. J'aimerais dire une chose, c'est que le fait d'être parent n'est pas une compétition. Personne ne va avoir de récompense à la fin pour avoir fait en sorte d'être le meilleur. Tout ce qui compte, c'est ce qu'en pensent vos enfants, ce que l'on pense d'eux et ce que nous pensons de nous-mêmes en tant que parents. Je ne me justifierai pas auprès de ceux qui ont exprimé un jugement, de la cruauté et des critiques à propos de moi, mes choix ou ma fragilité. Mais je vous souhaite sincèrement que 2017 vous apporte assez d'amour et de confiance en vous pour que vous ne ressentiez pas le besoin de démolir une autre personne qui traverse des moments difficiles."
Dans son texte initial publié sur son blog, Eva Amurri s'était déjà préparée aux critiques en expliquant pourquoi elle avait mis du temps à publier ces récits. "Internet peut être un endroit particulier, où certaines personnes oublient l'humanité et frappent là où ça fait le plus mal. Je sais que cette nouvelle peut en atteindre certains et bon nombre d'entre vous seront tenter de dire que cet accident était ma faute. Que si mon bébé avait été dans mes bras et non dans ceux d'une nounou de nuit, rien ne serait arrivé. Que je méritais ça pour avoir permis à mon enfant d'être surveillé par quelqu'un d'autre que moi", déplorait la comédienne notamment vue en 2012 dans Crazy Dad, et pour qui ce genre de drame "peut arriver à tout le monde".