Quel est l'avenir de l'émission de Frédéric Taddéï sur France 2 ? Depuis quelques jours, la question se pose et les langues se délient. Lancée en quotidienne sur France 3 en septembre 2006, Ce soir (ou jamais !), qui est l'une des rares émissions de débat à la télévision, a basculé sur France 2 au début de l'année 2013. Un an plus tard, cette dernière aurait de grandes chances d'être une nouvelle déplacée.
Vendredi 17 janvier, Jean-Marc Morandini indiquait sur son site que la direction de France 2 venait de décider de programmer, à la place de Ce soir (ou jamais !), une nouvelle émission le vendredi soir en deuxième partie de soirée, avec Alessandra Sublet. Une information démentie depuis par la chaîne auprès de nos confrères de Puremédias.com.
Néanmoins, selon le site Arrêt sur images, le 9 janvier dernier, Thierry Thuillier, le nouveau patron de France 2, aurait informé Frédéric Taddéï qu'il changeait de case. "Nous sommes en discussion avec Alexandra Sublet, dont nous aimerions faire un des visages de la chaîne. C'est dans ce cadre que nous avons évoqué pour Frédéric Taddéï le créneau de la fin de soirée du jeudi, après nos émissions d'information [Envoyé Spécial, Des paroles et des actes, Complément d'enquête, NDLR]. Ce serait une soirée cohérente. Mais rien n'est fait", a-t-il déclaré.
Dans un communiqué de presse envoyé par France 2 et révélé par TV Mag, il est stipulé que Frédéric Taddéï "figurera toujours sur la grille des programmes de France 2 cette saison" et qu'il "n'a jamais été question de supprimer Ce soir (ou jamais !)." Ce dernier confirme également que la chaîne travaille sur un talk hebdomadaire avec Alessandra Sublet, "dont la programmation est encore en discussion".
Ce week-end, le possible changement de programmation de Ce soir (ou jamais !) a suscité la colère de plusieurs personnalités de la télévision dont Alain de Greef qui a fait parT de son ressenti sur sa page Facebook : "Je ne comprends pas ces choix débiles. Comment expliquer d'être aussi peu créatifs et être à ce point l'esclave d'officines de sondages, que j'utilisais c'est sûr, mais le plus souvent pour faire le contraire de ce qu'elles me suggéraient ! Je comprends que l'on soit esclave des sondages quand on est à la tête de TF1 ou de M6 où tout est très sensible au moindre point d'audience perdu, mais pas des chaînes du Service public ou bien des petites chaînes dont je vois de jeunes amis se faire jeter parce que leurs projets sont segmentants !"
Sarah Rahimipour