L'année 2010 avait été ponctuée de moult rebondissements dans l'affaire Geneviève de Fontenay Vs Endemol. Et cette affaire s'est poursuivie aujourd'hui devant le conseil des prud'hommes de Paris... et continuera d'ailleurs en janvier 2012.
Le petit home sweet home de la déesse Thémis a été envahi par les journalistes ce matin : la plupart des reporters étaient présents pour en apprendre plus sur la tentative de conciliation entre Raymond Domenech et la FFF. Une conciliation impossible qui s'est finie par un renvoi au bureau des jugements des prud'hommes le 13 janvier 2012.
Mais Domenech n'était pas la seule star du jour aux prud'hommes, Geneviève de Fontenay et Sylvie Tellier ont également mis l'ambiance dans une salle adjacente.
La dame au chapeau était convoquée pour une tentative de conciliation avec Endemol puisqu'en mars 2010, elle a assigné le groupe de production pour "rupture du contrat de travail sur le plan de l'éthique et de la morale". Rappelons que l'événement qui l'a poussée à claquer la porte d'Endemol (propriétaire de la société Miss France depuis 2002) est la qualification de Kelly Bochenko, Miss Paris destituée pour la publication de photos pornographiques, dans le jeu La Ferme Célébrités en Afrique produit par Endemol.
Dans la salle des prud'hommes, Geneviève de Fontenay était évidemment accompagnée de son avocat, alors que Sylvie Tellier (directrice générale de la société Miss France) était accompagnée de l'avocat d'Endemol.
Jointe par Purepeople.com, Sylvie Tellier a expliqué qu'aucune conciliation n'avait été possible entre les deux parties. Et pour cause...
D'après Sylvie Tellier et Endemol, Geneviève de Fontenay se prévaut d'un contrat qui la liait à Endemol... qui n'existe pas ! Endemol précise (et à raison aux termes des lois sociales) que Geneviève de Fontenay n'était pas salariée d'Endemol puisqu'elle était mandataire sociale depuis 2002. Sans contrat, pas de rupture de contrat donc : évident ! Surtout qu'Endemol n'a pas viré Geneviève de Fontenay, puisque c'est elle qui est partie... Enervée, certes, par ce qui ne correspondait plus à son éthique.
GdF jouissait du statut de "salariée" avant 2002 : année au cours de laquelle elle et son fils Xavier ont choisi de vendre la société Miss France à Endemol. Après cette vente, GdF avait démissionné pour acquérir le statut de mandataire sociale qui n'induit donc pas de contrat de travail.
Eu égard ces éléments, Endemol ne comprend pas l'assignation de Geneviève de Fontenay qui paraît alors infondée. C'est pourquoi le conseil des prud'hommes a pris acte dans un premier temps de la non-conciliation, et a choisi de renvoyer l'affaire à une date ultérieure : en janvier 2012.
Espérons qu'il ne s'agira pas du 13 janvier 2012 parce que si les affaires de Fontenay et de Domenech tombent encore le même jour : il va y avoir du monde au tribunal !
A côté de cela, Geneviève de Fontenay pourra se consoler avec un mariage ! Pas le sien, évidemment. Le 29 avril prochain, à 20h40, la dame au chapeau va commenter pour W9 le mariage de Kate et William avec Sidonie Bonnec. En chroniqueuse (une nouveauté !), Geneviève commentera les meilleurs moments de cette journée intense en émotions. L'élégance et le chic, ça la connaît : en version british, une Geneviève de Fontenay, ça donne quoi ?