Début de semaine compliqué pour Guy Carlier.
Selon les informations de nos confrères de Closer, le chroniqueur de Rien ne s'oppose à midi, sur Europe 1, aurait été arrêté au volant de son véhicule, lundi 6 novembre 2017, au Quai de Grenelle dans le 15e arrondissement de Paris. La raison ? Il aurait conduit avec son téléphone vissé à l'oreille. Quand le policier lui a demandé ses papiers, Guy Carlier aurait assuré avoir laissé sa carte grise, son attestation d'assurance et son permis de conduire à son domicile.
Son interlocuteur, ne pouvant vérifier sa version sur place, l'aurait ainsi laissé partir. Mais quelques minutes plus tard, après des recherches, il aurait constaté que le permis de conduire de Guy Carlier avait été annulé... en 2013. L'alerte aurait ainsi été donnée au commissariat du 15e afin que l'ancien collègue de Marc-Olivier Fogiel soit appréhendé et sommé de s'expliquer face à un officier de police judiciaire (OPJ). Une fois sur place, l'homme de 68 ans aurait admis que son permis a été annulé, mais aurait assuré s'être réinscrit dans une auto-école de l'Oise en 2015 pour repasser le code. "Il avait même passé la visite médicale obligatoire avant de reprendre un volant quand la préfecture reprend la carte rose", peut-on lire.
Les policiers auraient ainsi de nouveau laissé partir Guy Carlier, en lui faisant promettre de revenir avec son nouveau permis. Ils ont toutefois poursuivi leur enquête en parallèle et l'officier de police judiciaire aurait découvert qu'il n'avait pas dit la vérité. "Après prise de contact avec la Préfecture de police, le permis de conduire de Guy Carlier est toujours annulé depuis 2013, aucune trace d'inscription dans une auto-école en 2015", établirait le compte-rendu d'enquête dont Closer a pu prendre connaissance.
Les mêmes démarches auraient été effectuées dans l'Oise, avec le même résultat. Guy Carlier sera-t-il amené à s'expliquer de nouveau ? Affaire à suivre...
Closer rappelle toutefois que si un conducteur lambda conduisait sans permis, il se voyait retirer son véhicule et était placé en garde à vue, en attendant que la police établisse la véracité de la version délivrée par le contrevenant.