Lundi 8 février, au lendemain d'une finale de Superbowl à laquelle elle a assisté avec ses deux enfants pour soutenir son ex-mari Chris Martin (qui assurait le show à la mi-temps avec son groupe Coldplay), Gwyneth Paltrow comparaissait comme témoin devant la Cour supérieure de Los Angeles. Pour la première fois depuis l'arrestation de son harceleur l'an dernier, l'actrice de 43 ans était confrontée à Dante Soiu, un homme soupçonné par la justice et accusé par la comédienne de l'avoir harcelée et menacée.
Devant la Cour et ses deux enfants Apple et Moses, l'actrice oscarisée est revenue sur "une expérience traumatisante". L'agence Associated Press rapporte que l'accusé multirécidiviste lui aurait envoyé plus d'une soixantaine de lettre, entre 2009 et 2015, menaçant à plusieurs reprises sa victime - notamment d'"enlever les pêchés" de son corps à l'aide d'un scalpel. Devant la ténacité de l'homme de 66 ans, capable d'évoquer la mort comme de faire une demande en mariage sur une page blanche, Gwyneth Paltrow a tout fait pour assurer sa sécurité, recrutant un garde du corps ainsi qu'un chien entraîné pour attaquer sur un simple ordre. "Cela m'a beaucoup affectée", a assuré l'actrice, évoquant "une expérience très longue et très traumatisante". Selon TMZ, elle n'a pu contenir ses larmes pendant son témoignage.
Dante Soiu harcelait en effet l'actuelle compagne de Brad Falchuk depuis dix-sept ans - une attitude interrompue une seule fois, après une confrontation devant la justice en 2000. Le déséquilibré, qui avait été qualifié de "menace de nature sexuelle" par les autorités, envoyait déjà lettres, SMS explicites et cadeaux à Gwyneth Paltrow. Il avait été hélas déclaré innocent, pour des raisons psychiatriques. L'avocate de Soiu, Lynda Westlund, n'a pas nié l'existence des lettres mais, pour elle, son client est un chrétien qui n'a jamais rien dit d'explicite dans celles-ci. Ce dernier a d'ailleurs plaidé non coupable.