Alors que ses confrères jurés de Top Chef Philippe Etchebest et Michel Sarran montent au créneau et n'hésitent pas à interpeller le président Emmanuel Macron sur la situation très préoccupante du milieu de la restauration, Hélène Darroze se fait plus discrète. Elle a tout de même un avis très tranché sur, notamment, les chefs qui profitent du coronavirus pour faire le buzz. Elle s'en est expliquée lors d'un entretien accordé à Télé Star.
La chef doublement étoilée, qui est à la tête de trois restaurants (The Connaught à Londres, La Jòia et Le Marsan à Paris) est actuellement confinée dans la capitale française avec ses deux filles adoptives, Charlotte (13 ans) et Quiterie (11 ans). Un bonheur pour elle qui ne les voit pas beaucoup au quotidien. "Durant les premières semaines de confinement, je me suis posée avant tout. Ça me fait du bien de pouvoir partager davantage de choses avec mes filles. D'habitude, nous n'avons pas le même rythme. Je me suis fait chambrer sur Instagram parce que j'ai expliqué que j'étais contente de prendre le petit-déjeuner avec elles. Mais il faut réaliser que dans notre métier, on part tôt le matin et on revient souvent tard le soir", confie-t-elle. Et toutes les trois, elles passent beaucoup de temps à cuisiner, comme on peut le voir sur le compte Instagram de la cheffe.
Questionnée ensuite sur "la démarche des chefs qui préparent des repas pour les soignants", la femme de 53 ans déclare : "Tant que c'est une initiative qui n'est pas là pour nourrir le buzz, moi, ça me convient. De mon côté, cela fait longtemps que je m'implique dans l'humanitaire [elle copréside l'association La Bonne Étoile, qui vient en aide à des enfants et adolescents orphelins, avec Laeticia Hallyday, NDLR] mais je n'en parle pas car je ne suis pas du genre à fanfaronner. Que certains en profitent pour se montrer, cela m'horripile."
Récemment, le chef David Galienne (Top Chef 2020) et Guillaume Sanchez (Top Chef 2017) ont décidé d'aider le personnel soignant à travers de très belles initiatives, pour ne citer qu'eux.