Hélène Ségara va mieux ! Atteinte d'une névrite optique (une rare maladie oculaire auto-immune qui provoque progressivement une dégénérescence maculaire irréversible) depuis de nombreuses années maintenant, la chanteuse de 52 ans a expliqué à plusieurs reprises suivre un traitement pour se soigner comme elle le peut et fréquenter régulièrement les hôpitaux. Néanmoins, elle parvient à poursuivre sa carrière et est d'ailleurs actuellement en tournée avec son Karma Tour. Et Hélène Ségara a également encore beaucoup de projets en tête, notamment le rêve de "conquérir l'Asie" un jour comme elle l'a révélé lors d'une interview pour Gala, parue ce jeudi 6 avril. Car Hélène Ségara n'a pas l'intention de s'arrêter de chanter tant qu'elle le pourra, elle qui a beaucoup trop galéré avant de se faire un nom.
D'ailleurs, elle se souvient très bien de la période où elle vivait seule avec son fils aîné Raphaël, né en 1990, et qu'ils n'avaient rien. "À 22 ans, j'habitais un 15m2 avec mon fils Raphaël. J'étais mère célibataire. Si je n'avais pas eu l'espoir que ma situation allait s'améliorer, je n'en serais pas là. (...) J'ai beaucoup appris au fil des épreuves", a-t-elle déclaré à nos confrères. Ce passé marquant, elle tente de le raconter dans un livre autobiographique, lequel s'accompagnerait de "méthodes pour rester positif et croire en soi". Un exercice toutefois pas évident. "Il y a quelques mois, je me suis interrompue dans la rédaction de cet ouvrage, car cela faisait resurgir trop d'émotions", a-t-elle fait savoir.
Hélène Ségara s'en est non seulement sortie du côté professionnel, mais elle a aussi retrouvé un bon équilibre dans sa vie personnelle lorsqu'elle est tombée sur Mathieu Lecat, un musicien français qu'elle a fini par épouser et avec qui elle a accueilli deux autres enfants, Matteo, né en 2003, et Maya, née en 2004. Pour Gala, l'artiste s'est confiée sur ce rôle de maman qui lui est cher. "Je ne suis pas une mère cool. Je suis exigeante. J'ai veillé à ce que mes enfants respectent les horaires des repas, à ce qu'ils soient bien élevés. Et à ce qu'ils me tiennent au courant lorsqu'ils sortaient. Puis, quand ils grandissent, il faut les laisser s'épanouir à leur façon. Ce qui est certain, c'est que le bonheur passe par la famille. Les entourages, on les voit souvent disparaître dès qu'on a des problèmes sérieux, alors il faut savoir où sont ses piliers. La famille est le plus sûr d'entre eux", a-t-elle estimé.