Le 13 juillet dernier, à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, Charlotte Valandrey rendait son dernier souffle. La comédienne de 53 ans a été inhumée six jours plus tard, le 19 juillet, à Pléneuf-Val-André dans les Côtes-d'Armor, paysage cher à son coeur. Cette cérémonie, seulement quelques personnes y avaient assisté. Mais c'était sans compter sur sa fille Tara, 21 ans, née de sa relation avec Arthur Lecaisne. Cette dernière a tenu à organiser un hommage parisien en l'honneur de sa maman. Rendez-vous était donc pris ce jeudi 6 octobre en l'église Saint François-Xavier dans le 7e arrondissement de Paris.
Outre la famille, parmi laquelle Aude et Jean-Pierre Pascal, soeur et papa de Charlotte Valandrey, de nombreuses personnalités ont fait le déplacement pour saluer la mémoire de la comédienne tant respectée. Alexandre Brasseur était en compagnie de sa chérie Isabelle Regourd, Bernard Menez et Smaïn étaient aussi présents et se sont entretenus avec Dominique Besnehard, ami et agent de l'actrice. Ariane Séguillon, ex-collègue de Charlotte, a aussi assisté à l'événement. Le milieu de la comédie n'est pas le seul à être venu lui rendre hommage.
L'ancienne garde des Sceaux et maire du 7e arrondissement Rachida Dati et la première dame Brigitte Macron se sont aussi montrées. Les deux femmes, aussi élégantes l'une que l'autre, ont adressé leurs sincères condoléances à la famille et aux proches de Charlotte Valandrey, toujours très affectés. Rachida Dati a même prononcé un discours, au cours duquel elle salue le courage et la force dont a fait preuve Charlotte Valandrey tout au long de sa vie. En digne représentante de l'Etat, il était primordial pour Brigitte Macron d'assurer une présence et de montrer à quel point la France était reconnaissante d'avoir eu un tel talent dans son patrimoine culturel.
Je n'en peux plus
Charlotte Valandrey n'a jamais baissé les bras en dépit de ses soucis de santé. Mais le temps a fini par avoir raison d'elle. Ses problèmes de coeur ont "marqué" son corps et "bouleversé" sa vie, "bien plus que le VIH", dont elle n'a "jamais directement souffert", écrivait-elle en 2011 dans son livre De coeur inconnu. En mars dernier, elle révélait dans les pages de Gala avoir du mal à avaler ses cachets. "Jusqu'à présent, ça ne me gênait pas. Je les avalais tous d'un coup. Depuis quelques temps, je ne le supporte plus. C'est comme un rejet. Ça ne passe plus. Je dois les avaler en six fois, et encore avec difficulté. Je crois que ça correspond à un ras-le-bol, je n'en peux plus", se confiait-elle.
Une situation très dure à vivre pour elle, à tel point qu'elle commençait à accepter son sort, plus personne ne pouvant la retenir si sa santé venait à s'aggraver sérieusement. "Si vraiment je ne voyais pas le bout du tunnel, ce n'est pas Tara qui me ferait rester ici... Je sais, c'est dur ce que je dis...", avouait-elle lors de cet entretien, avant donc de rendre son dernier souffle quelques mois plus tard. C'est donc avec le coeur serré que ses proches ont tenu à lui rendre un dernier hommage ce jeudi à Paris.