Ce jeudi 6 octobre, un hommage religieux public a eu lieu à l'Église Saint François-Xavier dans le 7e arrondissement de Paris afin d'honorer la mémoire de Charlotte Valandrey, décédée en juillet dernier à l'âge de 53 ans. Alors que sa famille, notamment sa fille Tara, était au rendez-vous (sa soeur Aude et son père Jean-Pierre Pascal se sont montrés unis), plusieurs personnalités ont fait le déplacement pour dire un dernier au revoir à l'actrice de Demain nous appartient. Parmi elles, Dominique Besnehard, l'un de ses plus grands amis, les acteurs Ariane Séguillon, Alexandre Brasseur (au bras de sa compagne Isabelle Regourd), Bernard Menez ou encore Dominique Guillo. Rachida Dati avait elle aussi tenu à être présente pour l'hommage, comme la première dame Brigitte Macron, avec qui elle s'est entretenue après la cérémonie.
Pour rappel, celle qui avait été révélée par le film Rouge baiser est décédée le 13 juillet à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris en raison de problèmes cardiaques. "Son troisième coeur n'a pas survécu" apprenait-on sur son compte officiel Instagram cet été, alors qu'elle rencontrait des soucis de santé depuis son adolescence car elle avait été diagnostiquée séropositive à l'âge de 17 ans avant d'être victime de deux infarctus à cause de son traitement contre le VIH.
L'émotion était à son comble pour Tara, qui a toujours été très proche de sa mère. Cette dernière, révélée par le film Rouge baiser, s'était déjà exprimée sur sa relation fusionnelle avec son enfant unique. "Il m'est arrivé par le passé de toucher le fond et, dans ces moments-là, ma fille a été ma force", avait-elle déclaré dans les pages de Gala quatre mois avant sa mort, alors qu'elle faisait la promotion de son livre Se réconcilier avec soi aux éditions Robert Laffont. Elle avait également eu des mots plus difficiles à son égard, en évoquant la possibilité de ne pas survivre à ses soucis de santé.
"Si ça devait de nouveau arriver, j'y penserais bien sûr, mais quelque chose a changé... Si vraiment je ne voyais pas le bout du tunnel, ce n'est pas Tara qui me ferait rester ici... Je sais, c'est dur ce que je dis...", avouait-elle. "Je n'ai pas été une maman comme les autres mamans. Avec la mienne, j'avais le petit-déjeuner le matin, le déjeuner à midi, je ne mangeais jamais à la cantine. Ce sont des choses que je n'ai pas faites pour Tara", avait-elle également regretté. Sa fille lui avait adressé un touchant hommage lors de ses obsèques : C'est la personne la plus forte que je connaissais, avec la plus grande rage de vivre."