C'est une journée très particulière qui attendait Iris Mittenaere. Ce mercredi 6 novembre, Miss France 2016 avait rendez-vous avec la justice et plus particulièrement avec son ex-compagnon, Bruno Pelat. Ce dernier, héritier et fils d'un magnat de l'immobilier issu d'une des familles les plus riches de France, comparaissait pour des faits de violences conjugales après une plainte déposée par Iris Mittenaere.
Cette dernière était apparue la main blessée lors de la 17e édition du Etam Show dans le cadre de la Fashion Week de Paris en septembre dernier. Le jeune homme de 22 ans avait été arrêté et placé en garde à vue. Devant être jugé en comparution immédiate, l'audience avait été repoussée, Iris Mittenaere ne se sentant pas prête psychologiquement à y assister, encore sous le choc de la situation. Elle avait donc demandé un report d'audience afin de pouvoir être présente.
La date de report était donc fixée à ce mercredi 6 novembre 2024, au sein de la 23e chambre correctionnelle du tribunal de Paris. Bruno Pelat était notamment jugé pour usage illicite de stupéfiants et violences sans incapacité par une personne étant ou ayant été conjoint, concubin ou partenaire de la victime. La mine sombre et le visage fermé, Iris Mittenaere a fait son entrée au tribunal au côté de son avocate maître Emilie Bruézière.
Très éprouvée par cette rupture et par les violences qu'elle a subies, Iris Mittenaere s'était fait discrète concernant l'affaire. L'ex-compagne de Diego El Glaoui n'a fait aucune allusion à cette histoire sur les réseaux sociaux, récoltant toutefois les marques de soutien et d'affection des internautes et les câlins de sa petite Calypso, adorable bébé chien adepte des grandes scènes de larmes, qu'elle a récemment adopté.
Des propos d'Iris Mittenaere avaient notamment été rapportés par le Parisien. Elle a affirmé que Bruno Pelat lui "aurait porté des coups, lui aurait frappé la tête contre un mur et l'aurait rabaissée, la menaçant de 'lui faire perdre ses contrats' ou de 'virer son père'." Bruno Pelat avait quant à lui indiqué : "Mon impulsivité est un problème. Je ne vais plus entrer en contact avec elle. Je veux qu'elle soit heureuse." L'accusé a déjà été condamné à quatre reprises, dont une pour des violences sur son père et une autre pour des coups portés à sa précédente compagne.
Bruno Pelat reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à clôture du dossier.