Parce qu'elle n'est pas qu'un élément de décor, mais souvent un personnage à part entière, la voiture vit depuis de longues décennies une véritable histoire d'amour avec le septième art. Quatre ans seulement après que les frères Lumières ont déposé un brevet de ce qui deviendra le cinéma, la voiture apparaît à l'écran avec, à son volant, Louis Renault. Alors que des années plus tard, des marques comme Ford, Mustang ou encore Chevrolet immortaliseront à jamais des modèles mythiques dans l'histoire du cinéma, Renault commence déjà son idylle avec le septième art.
Et notre imaginaire en est rempli, de ces Renault qui ont marqué l'histoire, les pneus crissant sur le bitume. À commencer, dans la capitale française, lorsque Roger Moore enchaîne les castings dans le costume de James Bond, au volant d'une Renault 11 dans Dangereusement vôtre (1985). Que dire d'une voiture poétique, quand on voit la 4 CV dans Les Ailes du désir (1986) ou la Vivastella dans Jour de fête (1949), le chef-d'oeuvre de Jacques Tati.
Renault s'invite dans tous les cadres. Des plus grands succès populaires – le Kangoo TPMR (Transport de Personnes à Mobilité Réduite) dans Intouchables ; la Clio dans Bienvenue chez les Ch'tis de Dany Boon en 2008 ; ou encore les Renault 4, Renault 20, Renault 12 avec Les Bronzés font du ski de Patrice Leconte... - aux films avant-gardistes, comme cette Avantime servant de base à un véhicule futuriste conçu pour Alfonso Cuaron (Gravity) dans Les Fils de l'homme (2006). Les plus grands cinéastes français utiliseront les services de Renault, à l'instar du regretté Georges Lautner avec des Frégate, Dauphine et R8 dans Les Tontons Flingueurs, ou bien Roger Vadim avec une Renault 4 dans Et Dieu créa la femme (1956).
La célèbre marque au losange regarde également vers l'avenir, où le cinéma devrait profiter de ses modèles, à l'image de la Twizy dans The Zero Theorem, le film de Terry Gilliam avec Mélanie Thierry, prévu en 2014.
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