"Je suis incapable de..." : Ce chroniqueur d'une émission diffusée sur M6 se livre sur son trouble pour la toute première fois
Publié le 28 avril 2025 à 17:19
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Par Adrian Gauteye | Rédacteur
« La Vie, c'est comme une boîte de chocolats : on ne sait jamais sur quoi on va tomber ». Avec Adrien, c’est un peu pareil. En plus de se passionner pour les répliques de films culte, il écrit aussi bien sur La villa des coeurs brisés qu’à propos de la famille royale britannique. Rassurez-vous, jamais les deux ensemble. Du moins pas encore...
Ce samedi 26 avril, Baptiste Des Monstiers, chroniqueur de "La Grande Semaine" sur M6, s'est exprimé avec sincérité au sujet du trouble mental dont il souffre. Un moment qui a ému tout le plateau.
Baptiste des Monstiers dans "La Grande Semaine" sur M6 évoque le trouble dont il souffre © M6
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Si son nom ne vous dit rien, vous l'avez forcément déjà vu à la télé ! ​Baptiste des Monstiers est un journaliste et grand reporter français, actuellement chroniqueur dans l’émission La grande semaine diffusée sur M6. Il a débuté sa carrière sur BFMTV, avant de rejoindre M6 pour travailler sur l’émission Zone Interdite. Par la suite, il a intégré France 2, où il a collaboré aux émissions Envoyé Spécial et Complément d’enquête, réalisant des reportages marquants sur des sujets d’actualité politique et sociétale. En 2018, il a rejoint l’équipe de Quotidien sur TMC, en remplacement d’Hugo Clément, pour couvrir l’actualité politique et sociale française. Il en est reparti deux ans plus tard. 

Ce samedi 26 avril, dans La Grande Semaine présentée par Ophélie Meunier, le journaliste a tenu à rebondir sur le sujet du jour : la santé mentale. "C'est quelque chose que je n'ai jamais dit publiquement, parce qu'il y a encore un gros tabou autour de la santé mentale. Mais puisqu'aujourd'hui, on en parle, je me suis dit qu'il fallait que moi aussi je prenne ma part pour essayer peut-être de faire changer un peu le regard sur le sujet. Moi, je souffre d'un TDAH. C'est un trouble du déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité", a t-il ainsi annoncé devant un plateau totalement hébété. Et pour ce dernier de poursuivre en expliquant les conséquences de ce trouble que l'on pense répandu mais qui ne touche pourtant que "2,5% de la population adulte" : "On a un peu l'habitude de présenter ça comme une forme d'hyperactivité. En réalité, c'est beaucoup, beaucoup plus complexe. Ce sont des difficultés à se concentrer. Pour les enfants, ce sont des parcours scolaires très très compliqués, je peux vous dire que ça a été mon cas. Sans m'étaler sur le sujet, en fait, certaines tâches très simples pour vous vont être extrêmement compliquées pour moi. Je suis incapable de lire un livre, incapable de tenir assis très longtemps. Je peux sortir de chez moi et rentrer chez moi cinq fois d'affilée parce que j'ai oublié mes clés, mon sac, mon portable, mon casque de scooter..." 

"En tout cas, une réalité, c'est que c'est épuisant"

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Face à Enora Malagré, qui ne s'est elle aussi jamais cachée de ses problèmes de santé, le papa de deux enfants a également tenu à parler des difficultés de vivre avec une personne atteinte de TDAH : "On me dit souvent : 'Dans ta tête, il y a du monde'. En réalité, moi, dans ma tête, c'est un peu comme s'il y avait une personne qui avait une télécommande branchée sur mon cerveau et qu'elle changeait en permanence, en permanence de chaîne. C'est peut-être pour ça que j'ai fini par bosser à la télé. En tout cas, une réalité, c'est que c'est épuisant. C'est épuisant pour moi, c'est très compliqué de se concentrer. Épuisant aussi, je le dis : 'Désolé', pour tous les gens qui m'entourent, parce que parfois c'est compliqué, c'est aussi des sautes d'humeur, etc" 

Très ému en évoquant ce trait extrêmement personnel, Baptiste des Moustiers affirme qu'il ne l'a pas fait pour apitoyer sur son sort mais plutôt pour alerter sur la rupture permanente du traitement qui lui permet d'avoir une vie normale. En témoigne le reportage vidéo qui a suivi ses dernières déclarations : "La bonne nouvelle c'est qu'il y a un médicament, il y a un traitement qui me permet d'être avec vous, d'avoir un job, de gérer mes interactions sociales au quotidien, à peu près."

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