réactualisation de 18h05 : Attention JLD a été mis en examen pour "Acquisition et détention de stupéfiants" et non pour "usage" comme indiqué par erreur à l'AFP par son avocat.
Arrêté le 14 septembre dernier dans le cadre d'une enquête pour trafic de stupéfiants, Jean-Luc Delarue, en dépit des 16 grammes de cocaïne retrouvés à son domicile, n'avait fait que dix heures de garde à vue. Cependant, il était depuis en attente de la décision de justice le concernant.
Alors qu'il confiait en novembre dernier dans les colonnes de TV Mag, à ce propos : "Non, je n'ai pas peur, car j'accepte les choses que je ne peux pas changer", voilà qu'il est effectivement mis en examen pour "acquisition et détention de stupéfiants", après la décision d'une juge d'instruction de Nanterre. Par contre il n'est soumis à aucun contrôle judiciaire, ce qui est une preuve de confiance.
Selon une information exclusive de l'AFP, son avocat Nicolas Huc-Morel a déclaré : "Il l'attendait avec sérénité. Avec sérénité parce que sur le plan personnel, l'essentiel, pour lui, est de poursuivre son rétablissement et d'être parvenu à vaincre les addictions qu'il pouvait avoir avec la drogue et l'alcool." A propos des sanctions encourues par le PDG de Réservoir Prod, l'homme de loi a ajouté : "La peine que mon client risque en réalité est une peine avec sursis s'il devait être amené à comparaître un jour devant un tribunal. Mais nous sommes confiants pour la suite, étant donné que mon client consolide soigneusement son rétablissement définitif. Il en est vendredi à 116 jours sans cocaïne et 95 jours sans alcool."
Rappelons que l'animateur de Toute une histoire (suspendu de France Télévisions), a suivi une thérapie à la clinique de la Métairie, à Nyon, en Suisse, qu'il a poursuivie selon la méthode Minnesota, avant de l'interrompre il y a quelques semaines. Il est, selon différentes sources, actuellement en bonne voie de guérison.
"Il va aujourd'hui de mieux en mieux et il ne fait pas l'ombre d'un doute qu'à la rentrée prochaine, il pourra faire son retour à l'antenne", a affirmé son avocat, précisant : "L'usage pour les animateurs et les journalistes télé qui ont été jugés, veut qu'on les suspende un peu avant et pendant le procès pour laisser à la justice le temps de faire sereinement son travail".
Affaire à suivre.