Il y a cinq ans, Jean-Luc Reichmann (48 ans) racontait sur le plateau de Toute une histoire (France 2) - présentée à l'époque par Jean-Luc Delarue - comment il s'était battu pour survivre après un terrible accident de moto. Lundi 2 mars, l'animateur de TF1, actuellement à l'affiche de la pièce Hibernatus aux côtés d'Ingrid Chauvin, est venu chez Sophie Davant afin de raconter une nouvelle fois son expérience et délivrer un message d'espoir.
Alors qu'il roulait tranquillement afin de rejoindre un ami, l'animateur des 12 coups de midi sur TF1 (24 ans à l'époque), a été percuté par une voiture et fait un vol de 39,75 mètres avant de retomber violemment sur le sol. Jean-Luc Reichmann a eu la rate déchirée par le réservoir de sa moto qui lui était rentrée dans le ventre et pas moins de 18 fractures, les gendarmes présents sur les lieux du drame l'avait déclaré presque mort.
"Je conduis depuis l'âge de 14 ans" confie-t-il à Sophie Davant comme pour souligner à quel point il connaissait déjà bien les dangers de la route. Et de poursuivre : "Ça a été une épreuve très très compliquée, il fallait franchir des caps physique d'abord, puisque je suis resté immobilisé pas mal de temps [pratiquement un an, NDLR] et je n'avais plus de rate."
Mais pas question pour lui de se morfondre. S'il confie que cette épreuve a changé sa vision de la vie, il raconte aussi avoir surtout eu la chance d'avoir un moral d'acier. Un caractère qu'il s'est forgé grâce au karaté qu'il a longtemps pratiqué - le papa de six enfants a même participé aux championnats de France lorsqu'il était âgé de 19-20 ans.
C'est afin de délivrer un message d'espoir que le présentateur est revenu lundi sur le plateau de Toute une histoire. Il souhaite que son témoignage apporte du courage à ceux qui traversent le même cauchemar. "L'essentiel, c'est que moi, j'essaie de faire passer des messages positifs à la personne qui maintenant est à l'hôpital et qui en bave vraiment. Allez-y, n'ayez pas peur, je sais que c'est dur, que ça fait mal, mais on est vivant", a-t-il déclaré. Et il a bien raison !
Sarah Rahimipour