Le 14 décembre dernier, on apprenait le suicide de Jean-Pierre Le Guelvout (46 ans), candidat de la saison 5 de L'amour est dans le pré (2010). L'éleveur de vaches laitières, aviculteur et céréalier, s'est donné la mort à cause de difficultés professionnelles. Un drame sur lequel sa soeur Marie est revenue au cours de son interview pour le magazine Closer.
Celle qui fait tout pour sauver l'exploitation familiale a confié être restée longtemps au téléphone avec son défunt frère la veille de sa mort. Et selon la jeune femme, "rien ne laissait présager ce qu'il s'est passé". Le lendemain, Jean-Pierre a débuté sa journée normalement en prenant, comme tous les jours, son petit déjeuner avec son frère André. Mais vers midi, tout a basculé : "Il s'est tiré une balle en plein coeur. C'est André qui l'a trouvé vers 18h30. Il avait laissé une note : 'Aujourd'hui, le désespoir est supérieur à l'espoir. Les vaches m'ont tué.'"
Selon Marie, son travail très prenant (il travaillait souvent jusqu'à 2h du matin et n'avait pris que trois semaines de vacances en vingt-cinq ans...pour participer à l'émission de M6) et ses difficultés financières ont eu raison de sa joie de vivre : "Deux jours avant sa mort, il est allé voir le médecin. Il ne dormait plus depuis un mois, était sous anxiolytiques et somnifères. Pour moi, il était en dépression."
Marie a également précisé que Jean-Pierre n'aurait jamais dû participer à L'amour est dans le pré sans y être préparé : "Il n'était pas préparé... J'aurais dû le coacher. Lui dire que certaines expressions, très franches, ne passent pas." D'autant plus qu'il n'a eu, toujours d'après sa soeur, aucun coup de coeur pendant le tournage : "Ils ne se plaisaient pas avec Christelle, mais on l'a obligé à choisir. Ils ont décidé de jouer le jeu et de profiter du voyage en Italie." L'agriculteur n'a pas pour autant regretté sa participation et il était "resté en très bons termes avec Karine Le Marchand".
L'amour, il ne l'a pas rencontré non plus après le tournage du programme de dating : "Les filles finissaient toujours par partir. La ferme, ça fait fuir, c'est pas les 35 heures par semaine et 5 semaines de congés payés. Il voulait tant fonder une famille, en finir avec la solitude... Il avait même contacté une agence de rencontres qui mettait en relation des filles russes et des agriculteurs."
De bien tristes confidences.
L'intégralité de l'interview de Marie Le Gelvout est à retrouver dans le magazine Closer en kiosques vendredi 10 février 2017.